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Visite de Macron : la commission franco-camerounaise aura 2 ans pour tabler sur la guerre d’indépendance

Interrogé sur les atrocités commises pendant la guerre d’indépendance du Cameroun, le président français en visite propose la mise en place d’une commission composée d’historiens camerounais et français pour faire la lumière sur cette période. Durée des travaux 24 mois.

C’est le journaliste Georges Alain Boyomo, directeur de publication du quotidien Mutations qui va poser la question devenue rhétorique lors des visites des présidents français au Cameroun: la France va-t-elle un jour reconnaitre les atrocités commises pendant la lutte pour l’indépendance du Cameroun ?

Prudent, Macron fait savoir qu’il prend « l’engagement d’ouvrir nos archives en totalité à un groupe d’historiens conjoints qui nous permettront d’éclairer ce passé : l’implication de la France et le rôle des autorités camerounaises… ».

La même sujet est revenu au club Noah de Yaoundé au cours de l’échange avec la société civile.

«Je pense que c’est la vérité qui permet de faire ses cultures pour les martyrs qui sont morts et c’est la vérité qui permet de bâtir» a-t-il déclaré.

la commission de suivi du nouveau sommet Afrique France a notamment proposé la reconnaissance des exactions coloniales par la France notamment l’assassinat de Ruben Um Nyobe, l’intégration dans les programmes scolaires français de l’histoire de la colonisation du Cameroun et la coopération des villes camerounaises et françaises.

Le chef d’Etat français s’est quant à lui engagé à la restitution de la vérité sur l’histoire coloniale camerounaise. Il fait savoir que d’ici 24 mois un rapport sera fait pour présenter les différents éléments historiques et sur la base de ce rapport il procèdera aux éléments de reconnaissances qui seront historiquement identifiés.

Gouvernance locale et Démocratie, innovation, entreprenariat et développement durable sont les autres thèmes abordés lors de l’échange entre Emmanuel Macron, et la société civile camerounaise.

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