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Rentrée scolaire: le SOS des familles déguerpies de Dikolo

A moins de deux semaines du début de l’année scolaire 2022/2023, ces parents et leurs enfants ont investi ce site pour appeler à l’aide afin que leurs progénitures puissent être scolarisées.

Sur les ruines de leurs maisons détruites le 14 mai 2022, il y a un peu plus de trois mois, des enfants presqu’en larmes. Entre leurs mains, des pancartes sur lesquelles on peut lire. “Dikolo, voici la rentrée scolaire, où est ma maison ?”, ” Dikolo, rentrée scolaire sans abris et sans maison”, ou encore ” Dikolo, rentrée scolaire en péril”. Le visage fermé, certains ont les yeux rougis par la douleur. D’autres, à l’instar de Clara, se souviennent encore de ce jour fatidique. “ Notre maison était juste là-bas “, pointe t-elle le lieu du doigt, avant de poursuivre. ” Je suis allée à l’école ce matin là, et à mon retour, je n’ai pas trouvé notre maison. Je demande au président de la République de m’aider à retrouver notre maison. S’il vous plaît, aidez-nous “, supplie t-elle, la voix sanglotante et les yeux noyés dans les larmes.

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A quelques jours de la rentrée scolaire, les familles expropriées de Dikolo par Bali ont également effectué une marche à travers les artères de la ville de Douala pour exprimer leur désarroi.

A leur côté, le mercredi, 24 août 2022, des acteurs de la Société civile, et des avocats qui dénoncent les lenteurs observées dans les procédures initiées depuis le début de cette affaire. Notamment la longue attente de la mise sur pieds des résultats de la commission adhoc. ” Une commission adhoc a été mise sur pieds par le gouverneur de la région du Littoral. Cette commission a d’ailleurs tardivement, au-delà des délais, livrée ses conclusions, lesquelles ont été transmises en haut lieu”, argue Achille kotto, membre de la société civile qui ne cache pas ses inquiétudes. ” Nous sommes entourés d’interrogations. Il y a tellement de choses pour lesquelles nous ne savons pas de quoi demain sera fait”, insiste t-il.

Une inquiétude que partagent également les conseils constitués pour défendre la cause des familles déguerpies. “On attend. Ce qui sera décidé en haut lieu pourra être remis en cause, d’une manière ou d’une autre, et selon un certain nombre de paramètres. C’est encore un schéma flou, mais on attend”, prévient Me Evelyne Mandessi Bell. De leur côté, les parents n’arrêtent pas de ressasser toutes les tortues physiques et morales qu’elles ne cessent de subir depuis cette expropriation.

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Eux qui disent également tendre la main aux âmes de bonne volonté afin de les aider et faire en sorte que leurs enfants puissent être inscrits et avoir une année scolaire normale.

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