Entreprise: Au cœur du processus de fabrication de Tangui et Vitale
A l’occasion de la journée mondiale de l’eau le 22 mars, la société anonyme des brasseries du Cameroun a initié un voyage dont le but était de faire connaitre le processus de fabrication des eaux minérales Tangui et Vitale.
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De la visite à Tangui situé à Mombo dans le département du Moungo, l’on retient que l’eau minérale Tangui est une eau minérale naturelle captée à 165m de profondeur. La Société des Eaux Minérales du Cameroun d’ajouter que pour porter cette dénomination, cette eau ne subit aucun traitement aux ultra-violet. Timothée Bessi Ntassi directeur de l’usine SEMC parle « d’une minéralogie constante » en évoquant la certification de l’ANOR qui le confirme. Il rappelle aussi qu’« il s’agit d’une eau qui subit juste une filtration simple, une filtration au charbon ». Timothée Bessi Ntassi parle aussi de la zone de captage avec sa triple protection qui contribue à renforcer le caractère naturelle de cette eau: « La protection immédiate, la protection rapprochée autour de 2 hectares et la protection éloignée ».
Parlant de zone de captage qu’en est-il de la proximité avec l’entreprise PHP qui a longtemps été présenté comme un pollueur de la zone et dont les activités seraient nocives au caractère sain de l’eau captée dans cette zone ? Pour Salomon Zogo Eloundou, responsable food safety SEMC « les allégations concernant la présence des pesticides dans les eaux minérales Tangui ne sont pas avérées ». Il évoque lui aussi les trois périmètres de protection des points de captage. Il ajoute que le périmètre de protection éloigné recouvre 9km à la ronde. Salomon Zogo Eloundou d’ajouter que « PHP se trouve à plus de 10km de notre usine. A Njombe ». Le responsable food safety fait toutefois savoir que la SEMC s’est rapprochée de l’entreprise de bananeraie et que « PHP a changé son système d’arrosage. Ils ne font plus de la pulvérisation par aéronef. Ils font maintenant de l’irrigation intelligente en faisant passer des tuyaux entre des tiges de bananiers»
16 000 bouteilles par heure et aucune intervention humaine dans la chaine
Dans la suite des échanges, l’on va découvrir l’usine proprement dite et le processus d’embouteillement des eaux « vitale et Tangui ». De l’entrée des préformes à la sortie de l’eau scellée en passant par le remplissage d’eau et l’empaquetage des blocs, on n’assiste à aucune intervention humaine. Au bout de la chaine de l’eau vitale, des employés sont là juste pour rattraper les bracelets qui permettent de transporter de l’eau sans souci dans les contenants de 10l. Ce sont au total 16.000 bouteilles qui sortent des chaines de l’usine chaque heure.
L’on va aussi découvrir une zone sous haute protection sécuritaire et sanitaire aussi bien au niveau des pompes à eau qu’à l’usine et dans les alentours.
L’épineuse question du recyclage des emballages plastiques
Au cours de la visite, l’on est revenu sur la très problématique question du recyclage des emballages de ces eaux minérales qui sont en passe de devenir un vrai défi pour la protection de l’environnement et l’assainissement du milieu de vie des populations. Là-dessus quatre réponses sont apportées. La société anonyme des Brasseries du Cameroun fait savoir qu’elle apporte un soutien constant et permanent à de nombreux projets qui se spécialisent dans le recyclage. Elle appelle aussi l’Etat à jouer pleinement sa partition. La SABC partage une astuce, celle de froisser les emballages quand on a fini pour les rendre moins encombrants. Une solution qui vise surtout à limiter la quantité de déchets produits mais qui n’a malheureusement pas d’ effet sur le niveau de pollution. L’entreprise annonce enfin qu’une instance est créée en interne pour mener la réflexion sur la question.
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