Rentrée scolaire: le Mindef rassure quant à la sécurité dans le NoSo
Au cours d’une réunion en présence du haut commandement militaire, du Sed et du Dgsn, Joseph Beti Assomo rassure des dispositions sécuritaires prises pour le bon déroulement de l’année scolaire dans ces deux régions.
La réponse de l’armée camerounaise ne s’est pas fait attendre. Il y’a quelques jours, des séparatistes ont annoncé leur volonté d’empêcher le bon déroulement de la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le ministre de la Défense a tenu à rassurer les populations de cette partie du Cameroun sur les dispositions sécuritaires prises afin de permettre aux élèves une bonne entame de l’année scolaire 2022/2023. Au cours de la réunion qu’il a présidé le 29 août 2022, Joseph Beti Assomo s’est voulu clair. Le haut commandement de l’armée, le Délégué général à la sureté national (Dgsn) et le Secrétaire d’état à la défense (Sed) en charge de la gendarmerie y prenaient part.
Selon le Mindef, l’accalmie observée au courant de l’année scolaire doit se poursuivre, à partir du 5 septembre prochain, jour de rentrée scolaire de l’année scolaire 2022/2023, et durant toute l’année scolaire. «Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, on a noté ces derniers mois une amélioration d’ensemble de la situation comme en témoigne le déroulement sans incidents majeurs de la dernière session des examens officiels qui venaient de connaitre un heureux évènement avec la proclamation des résultats officiels, marquant ainsi la clôture de l’année scolaire 2021/2022 », se satisfait le Mindef qui rassure de ce que les Forces de sécurité et de défense veilleront à la sécurité des personnes et de leurs biens. Surtout que la capacité de nuisance des sécessionnistes reste bien réelle, reconnait Joseph Beti Assomo.
« Les cas signalés d’enlèvement contre demandes de rançons, d’usage d’engins explosifs improvisés et la propagande sécessionniste sur le boycott de la prochaine rentrée dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ainsi que les pertes en vies humaines et matérielle enregistrées lors de certaines attaques sécessionnistes interpellent sur la vigilance qui doit être de mise dans la couverture sécuritaire de cette importante échéance sociale », prévient le Mindef.
Surtout que dans ces deux régions, de nombreux parents hésitent toujours, à chaque rentrée scolaire quant à envoyer leurs enfants ou pas à l’école. Plusieurs préfèrent les retenir à la maison, le temps pour eux d’observer pendant quelques jours la situation sécuritaire.
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