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VBG : les déplacées internes de Douala outillées pour une meilleure protection

C’est l’objectif des trois séminaires de sensibilisation organisés par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC) du 29 novembre au 1er décembre 2022 à Douala.

Le système des Nations Unies définit les violences basées sur le genre (VBG) comme toute violence qui s’exerce sur une femme ou un homme tout simplement parce qu’elle est femme ou parce qu’il est homme. Elles constituent une violation grave des droits de l’homme et une expression des inégalités sociales entre les hommes et les femmes. Cependant, les femmes et les filles sont les plus visées du fait de leur vulnérabilité.

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Selon les chiffres de la délégation régionale de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) du Littoral, plusieurs cas de violence basée sur le genre (VBG) et les violences familiales ont été enregistrés au courant de l’année 2021 dans la Région. Pour ce qui est du département du Wouri par exemple, la délégation s’est vue notifier 86 cas de violences conjugaux, 31 cas de violences familiaux, 103 cas de violences en union libre, 02 cas de viols et 01 cas d’agression au cours de ladite année. Les chiffres du premier trimestre de l’année 2022 sont tout aussi parlants. « Sur les trois premiers trimestres de l’année 2022, à peu près 78 cas de violence ont été recensées toutes catégories confondues, violence conjugale, familiale et viol. La plupart des personnes touchées sont soient les réfugiés, soient les déplacées internes de la crise du Nord-ouest et du Sud-ouest », précise Ferdinand BALENG, représentant la Déléguée régionale Minprofff.

Ces chiffres sont avancés le 30 novembre 2022. C’était au cours d’un séminaire de sensibilisation et du renforcement des capacités organisé à l’intention des femmes et filles déplacées internes de la crise anglophone, ainsi que des réfugiées urbaines. L’objectif visé de cette formation étant de, « sensibiliser les participantes sur les violences basées sur le genre et sur leurs conséquences négatives. Outiller ces dernières sur les dispositifs de prise en charge et enfin identifier conjointement les actions à prendre pour prévenir et lutter contre les violences basées sur le genre dans leur communauté », énonce Zoë PEZNICEK, représentante du CNUDHD-AC.

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Ledit atelier était le deuxième, d’une série de 03 qui s’est déroulé pendant 03 jours sur la même thématique avec des participant(e)s des communes de l’arrondissement de Douala 1er affecté par les réfugiées urbaines, 3ème et 4ème affecté par les déplacées internes. Organisé par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, il se tient en marge de la 15ème édition des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui a lieu chaque année entre le 25 novembre et le 10 décembre. Cette sensibilisation vise surtout à trouver comment rendre la dignité à ces femmes et filles déplacés internes à Douala .

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