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Terrorisme : Boko Haram fait 4 morts non loin  du 1er secteur FMM et de la base du Bir à Mora

Les combattants de la secte terroriste Boko Haram, viennent de frapper en plein cœur de la ville de Mora, cité capitale du département du Mayo-Sava.

Par Célestin Tabouli Succès à Mora

L’attaque a été orchestrée par un groupe des terroristes lourdement armé très tôt dans la matinée de ce mardi 30 Mai 2023 aux environs de 2h. Elle a été orientée sur un poste de contrôle mixte Gendarmerie, Police, Douanes et Garde forestiers, située au quartier Massaré-Total, juste à l’entrée de la ville de Mora, en provenance de Maroua, sur la route nationale n°1. Selon les informations recueillies, les assaillants ont à leur arrivée, pris d’assaut ce quartier situé à moins de 2km du poste de commandement du 1er secteur de la force multinationale mixte. Les éléments du poste de contrôle mixte en faction ont été surpris dans leur sommeil par des coups de feu. Selon un policier qui a requis l’anonymat, « les assaillants sont arrivés aux environs de 2h du matin en provenance de la localité d’Adakellé. Ils ont encerclé le poste de contrôle où presque tous les éléments en service étaient endormis. C’est ainsi qu’ils ont commencé à tirer dans tous les sens. Dans la frayeur, les éléments ont commencé à courir dans tous les sens pour s’échapper. Malheureusement certains ont été atteints, d’autres ont quand même réussi s’échapper vers la montagne situé non loin du poste »

Le bilan officiel de cette autre attaque de l’impitoyable secte terroriste infligée aux forces de défense et de sécurité, fait état de quatre morts dont, deux agents de l’administration douanière en faction, les nommés NDONGMO, et ENONGUE, un fonctionnaire de la police, l’inspecteur de police de 2e grade Nana et un civile du nom de LAKAMA MADJI Gilbert qui officiait comme bénévole dans ce poste de contrôle. Les assaillants après leur salle besogne ont aussi emporté deux fusils, dont kalachnikov appartenant à un gendarme en fuite et un pistolet automatique (PA) de l’inspecteur de police assassiné. Notre source indique que l’attaque a duré moins de 20 minutes, le temps que les éléments de la force multinationale mixte et ceux du bataillon d’intervention rapide (Bir) dont la base n’est pas aussi loin du quartier ne viennent au secours. Sur le site, une grenade non explosée a été récupérée ce matin par les forces de défense et de sécurité.

LIRE AUSSI: Lutte contre Boko haram : l’offensive de la Force multinationale mixte

L’attaque dans la ville de Mora intervient quelques heures seulement après une autre intervenue dans la localité de Zigué, non loin de la ville touristique de Waza, département du Logone et Chari  toujours la route nationale n°1. En effet, aux environs de 23h 30 minutes, un groupe terroriste appartenant à la secte Boko Haram a attaqué la base de la force multinationale mixte installé dans cette localité. La riposte des éléments a permis de mettre en dérouté les assaillants qui ont néanmoins arraché à la vie à un militaire, le soldat de 1er classe le nommé Guigolo Alain OBONO. Côté ennemi, l’armée a réussi à neutraliser deux terroristes qui ont succombés à leurs blessures après les échanges de tirs. Leurs deux armes de marque kalachnikovs ont été récupérées par l’armée.

L’Extrême Nord du Cameroun reste menacé par les incursions répétées de Boko Haram

Il est à noter que les adeptes de Boko Haram multiplient ces derniers jours des incursions terroristes dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. La persistance des activités de ce groupe terroriste aux idéologies obscurantistes et tyranniques, ainsi que les opérations militaires subséquentes continuent à marquer le contexte de cette région. Une situation qui n’a de cesse d’impacter les conditions de vie des populations locales, particulièrement dans les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et Logone et Chari où selon Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), plus de 3 300 personnes ont été nouvellement déplacées dans le Mayo-Tsanaga ont été recensées en mars. Ce qui porte à 5 157, le nombre de personnes déplacées internes enregistrées dans l’Extrême-Nord depuis janvier 2023. L’organisation onusienne révèle également que plus de 3 000 ressortissants nigérians sont également  accueillis au centre de transit de Gourenguel à Minawao pendant cette même période.

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