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Insécurité : couvre-feu à Yokadouma

La décision prise par le préfet de la Boumba-et-Ngoko est consécutive aux attaques perpétrées par une bande organisée dans cette ville frontalière avec la République Centrafricaine.

Par Armel Mouanjo

Le préfet du département de la Boumba–et–Ngoko « porte à la connaissance des populations de son unité administrative en général et celles de Yokadouma en particulier qu’un couvre-feu est institué à compter du vendredi 21 jusqu’à demain, 25 février 2025 de 22 heures à 6 heures du matin dans la ville de Yokadouma et ses environs. Ce couvre-feu immédiatement exécutoire, accompagné par certaines mesures sécuritaires pour rassurer les populations suite aux cambriolages répétés dans certains ménages et les services publics, va restreindre au cours de cette période, certaines libertés publiques ».

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La mesure est contenue dans un communiqué radio-presse par Mochi Johnson Malafa, le 20 février 2025. A travers cette mesure, l’administrateur civil entend restreindre les libertés afin de ramener la sécurité dans son unité de commandement, en proie à divers actes de vols, d’agressions des personnes et de leurs biens.

Il s’agit notamment de l’interdiction de la circulation des personnes, des motos entre 22 heures et 6 heures, la fermeture systématique des débits de boissons et restaurants et le bouclage de certaines zones cibles. C’est que, l’insécurité dicte depuis quelques temps, sa loi dans ce département de la région de l’Est, frontalière avec la République Centrafricaine. Des actes d’agressions décriées par l’autorité administrative qui, tout en les condamnant « invite toutes les populations de Yokadouma à renforcer la collaboration avec l’administration d’une part et les forces de sécurité d’autre part, en dénonçant systématiquement toute personne suspecte », écrit-il.

Lire aussi : Insécurité : trois morts dans une attaque impliquant des déplacés internes et des ex-combattants

Le département de la Boumba-et-Ngoko partage une longue frontière avec la Rca, qui connaît des troubles sociopolitiques depuis de nombreuses années. On se rappelle d’ailleurs que dans les localités de Mboyle 2 et de Gari Gombo, le préfet d’alors, Félix Messing Mimbang, avait fermé en 2008, les frontières suite aux actes de violence et de barbarie commis sur les Camerounais par les Centrafricains.

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