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DeepSeek : la révolution chinoise qui bouscule le monde de l’IA

Lancée le 27 janvier 2025, cette intelligence artificielle moins coûteuse et relativement open source se démarque par son accessibilité.

L’intelligence artificielle générative DeepSeek-r1, développée par l’entreprise chinoise DeepSeek, redéfinit la hiérarchie mondiale de l’innovation technologique. Lancée le 27 janvier 2025, cette IA moins coûteuse et relativement open source se démarque par son accessibilité. En quelques jours, elle est devenue l’application gratuite la plus téléchargée aux États-Unis sur l’App Store et surpasse ChatGPT. Son succès rapide déclenche une cyberattaque massive, oblige l’entreprise à restreindre temporairement l’inscription de nouveaux utilisateurs.

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En s’imposant sur le marché de l’IA, la Chine ouvre une brèche et démontre qu’une puissance émergente peut briser l’hégémonie technologique des pays occidentaux. Cette dynamique représente une opportunité pour l’Afrique, qui cherche à renforcer son indépendance numérique. Avec 1,4 milliard d’habitants, une jeunesse en pleine expansion et des besoins spécifiques en agriculture, santé et éducation, le continent a tout intérêt à développer des solutions d’IA contextualisées et accessibles.

L’IA, un enjeu économique majeur pour l’Afrique

L’intelligence artificielle représente un levier de croissance considérable pour l’Afrique. En effet, un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publié en 2024 révèle que l’IA peut générer jusqu’à 1 200 milliards de dollars à l’Afrique d’ici 2030. Cependant, pour capter ces bénéfices, le continent doit éviter de devenir un simple consommateur de technologies étrangères et négocier des partenariats stratégiques avec la Chine et les États-Unis.

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Selon les experts, DeepSeek illustre bien les risques d’une dépendance technologique. Comme TikTok ou Huawei, cette IA peut devenir un outil d’influence chinois qui collecte des données locales sans offrir de réelles contreparties. D’après l’agence Ecofin, l’Afrique, qui produit une quantité massive de données (financières, médicales, scientifiques, sociales), doit protéger ses ressources numériques et imposer des conditions claires d’utilisation. Actuellement, seulement une trentaine de pays africains disposent de lois sur la protection des données, et la convention de l’Union africaine sur la cybersécurité, adoptée en 2014, reste largement sous-exploitée.

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