Barrage de Nachtigal : 360 MW disponibles dans le réseau électrique

Cet apport, fruit de la mise en service du sixième groupe de production, vise à réduire les pénuries d’électricité dans un contexte marqué par des rationnements causés par des pannes, l’étiage et des différends financiers entre opérateurs.
Le chantier est désormais achevé à 98,6 %. L’information est révélée dans la récente publication de Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), l’entreprise en charge du projet. Depuis le 14 janvier 2025, le barrage hydroélectrique de Nachtigal, encore en construction, injecte 360 MW dans le Réseau interconnecté Sud (RIS).
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Ce réseau alimente les sept régions méridionales du Cameroun. Cet apport, fruit de la mise en service du sixième groupe de production, vise à réduire les pénuries d’électricité dans un contexte marqué par des rationnements causés par des pannes, l’étiage et des différends financiers entre opérateurs.
Lire aussi : Barrage de Nachtigal : la mise en service décalée à décembre 2024
Ce 6ᵉ groupe apporte ainsi 60 MW supplémentaires, qui rapprochent la centrale de son objectif final de 420 MW. Selon la NHPC, le dernier groupe est en phase finale de réglages avant sa mise en service. « L’aménagement de Nachtigal est déjà une réponse efficace aux défis énergétiques du Cameroun, en particulier pendant les heures de pointe (18 h-22 h), grâce à l’optimisation de la production », précise la newsletter de la Nachtigal Hydro Power Company sur sa page Facebook.
Un renfort stratégique face à une crise énergétique
L’augmentation de la capacité de Nachtigal intervient dans un contexte particulièrement tendu pour le secteur énergétique du pays. Selon la company en charge du projet, plusieurs facteurs perturbent la production. Il s’agit de la baisse des niveaux d’eau (étiage) qui réduit la production du barrage de Memvé’élé.
La centrale à gaz de Kribi (216 MW) est à l’arrêt en raison d’un différend entre le producteur indépendant Globeleq et l’opérateur Eneo, lié à des impayés. Aussi, les infrastructures de transport et de distribution, qui sont fragiles et souvent défaillantes, aggravent la situation.
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