Affaire Martinez ZOGO : le journaliste Arnaud NGUEFACK est-il menacé ?
Ce journaliste d’investigation officiant à Canal 2 International et qui suit de près l’affaire Martinez Zogo a été victime d’un cambriolage au cours duquel seul son ordinateur de travail a été emporté.
Dans la nuit du lundi 18 à mardi 19 décembre 2023, le bureau de Arnaud NGUEFACK situé au premier étage du siège de Canal 2 International à Yaoundé sis au quartier Etoudi a été cambriolé. De tout le matériel qui s’y trouvait, caméras et ordinateur de sa collègue avec qui il partage son bureau, seul son ordinateur portable a été emporté.
Le journaliste que Télé’Asu a pu joindre a accepté de réagir. “Les deux tables dans mon bureau avait chacune un ordinateur et c’est l’ordinateur sur ma table qui a été emporté. Et il y’avait des appareils bien plus couteux dont trois cameras. Il n’y ont pas touché. Ils ont même enlevé les petits baffles qui encombraient l’ordinateur et n’ont pris que mon appareil”. fait savoir le journaliste qui reconnait avoir reçu quelques menaces et intimidations des uns et des autres depuis le début de l’affaire.
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Depuis l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo, Arnaud NGUEFACK est celui qui couvre cette actualité pour la chaine verte et rend compte jour après jour de son évolution. Il fait partie de ces quelques hommes et femmes de médias qui ont fait le pied de grue devant le SED au tout début de l’affaire et continuent d’informer le public sur les développements de cette actualité qui tient le pays en haleine depuis bientôt un an.
Le SNJC craint pour la sécurité des journalistes
Dans un communiqué publié ce 21 décembre 2023, le syndicat national des journalistes du Cameroun fait savoir que “tout porte à croire que le journaliste devient une cible de ceux qui travaillent pour faire obstruction à la manifestation de la vérité”. D’ajouter “A ce moment où la presse porte encore le deuil de plusieurs de ses confrères assassinés”. Le SNJC “prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces menaces et craint pour l’intégrité physique des journalistes et réitère sa condamnation de ces agissements qui consiste à casser le thermomètre au lieu de soigner la fièvre” fait savoir le syndicat. L’organisation qui appelle les autorités publiques à “veiller plus que jamais sur la sécurité des membres du SNJC en particulier et de tous les journalistes en général” et prévient de ce que “rien ne viendra à bout de la détermination des journalistes à mener leurs activités d’intérêt public”. “La presse n’est pas le problème, elle fait partie de la solution” conclut l’organisation.
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