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Affaire Martinez Zogo: le juge Sikati officiellement remplacé

A la demande du commissaire du gouvernement, le juge actuel est dessaisi de l’affaire au profit du Lieutenant-Colonel Magistrat NZIE Pierrot Narcisse nommé juge d’instruction au tribunal militaire il y’a quelque jours par un décret présidentiel. 

C’est donc sans surprise que cette ordonnance arrive puisque des sources internes signalaient déjà que la nomination d’un nouveau juge d’instruction avait bien pour objectif d’écarter le juge SIKATI II KAMWO Florent Aimé de l’affaire Martinez Zogo. C’est désormais fait à travers une ordonnance datée d’hier 18 décembre. Le président du tribunal militaire de Yaoundé, le Colonel MISSE NJONE Jacques Beaudouin fait savoir que la demande de dessaisissement a été formulée par le commissaire du gouvernement, le Chef de Bataillon Magistrat Cerlin BELINGA.

Plusieurs griefs relevés 

Dans cette ordonnance, en guise de motifs, le commissaire du gouvernement indique que la bonne continuation de la justice est caractérisée aussi bien par l’optimisation du temps judiciaire que par la qualité des relations entre le juge et les parties. Il relève la brouille suite à la correspondance signé le 1er décembre et qui était intitulée “circulation d’une ordonnance”. Pour le commissaire du gouvernement, cela a crée des réactions controversées de la part de certains insculpés ce qui pourrait créer une perte de confiance susceptible d’entraver le bon déroulement de la procédure.

Le commissaire du gouvernement reproche aussi au juge SIKATI II KAMWO de n’avoir posé aucun acte depuis l’affaire de la fameuse remise en liberté pour faire éclore la vérité. Le Lieutenant-Colonel Magistrat NZIE Pierrot Narcisse a donc désormais la charge de ce dossier. 

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Pour rappel, c’est le 23 avril 2023 que Le Lt-Col. Magistrat SIKATI II KAMWO avait été désigné pour poursuivre l’instruction de la procédure. Il remplaçait alors le magistrat Prosper OYONO EBESSA à qui il était reproché entre autres des lenteurs qui ne permettaient pas rapidement la manifestation de la vérité ou encore la passivité observée dans le traitement de du dossier.