Journalisme : quand l’IA impacte sur la profession

Les professionnels des médias se sont réunis dans la capitale économique pour apprendre davantage sur les outils de cette nouvelle technologie qui sont nécessaires pour un meilleur résultat en ce qui concerne leur domaine d’activité.

Ce vendredi 23 mai à Douala, l’Union de la presse francophone (UPF) point focal du Littoral, a organisé une formation sous le thème « Faire des reportages dans le meilleur des mondes, l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias ». Réunis autour d’une table, c’est plus d’une dizaine de journalistes venus de plusieurs médias de la ville de Douala qui ont appris davantage sur l’intelligence artificielle et son impact dans le secteur de la presse.

moment de formation avec Beaugas Orain Djoyum

Des journalistes mieux formés

Dipita Tongo, président de l’UPF section du Littoral, a mis en avant l’importance de l’IA pour les médias et au-delà. « Disons que l’intelligence artificielle est un élément dont on ne peut se passer non seulement dans le journalisme, mais également dans les activités quotidiennes et en général ; l’IA et le journalisme sont donc désormais des éléments qui devraient impacter le quotidien de nos reporters », explique-t-il. Il souligne ensuite que le journaliste doit garder son rôle de guide. « Il est important que nous gardions notre rôle d’éclaireurs de la société, que nous maintenions notre rôle d’éducateur et que désormais nous soyons encore plus qu’auparavant des journalistes bien formés pour une meilleure information de notre public ».

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Des applications pour renforcer la fiabilité de l’information

Selon Beaugas Orain Djoyum, , président de Smart Click Africa et formateur du jour, les fake news, les deepfakes peuvent être évités si les journalistes s’arriment aux nouvelles technologies. « Nous avons des applications qui nous aident à détecter si une information est fausse ou pas », déclare-t-il avant de poursuivre « il existe des applications telles que invid werify, Whispeak, Deepwave qui peuvent vous aider dans la vérification des informations que vous recevez ».

Le doute et le recoupement, piliers fondamentaux du journalisme

Le président de l’UPF section Littoral a surtout souligné l’importance pour les professionnels de maîtriser les évolutions technologiques afin de ne pas se laisser dépasser, mais surtout de ne pas relayer des informations erronées. « Il est essentiel que nous soyons ceux qui encadrent l’information, qui la traitent selon les règles déontologiques et éthiques », affirme-t-il. De son côté, Beaugas Orain Djoyum rappelle que, pour y parvenir, il faut adopter une attitude rigoureuse. « Faire preuve de bon sens, cultiver l’esprit critique et vérifier systématiquement les faits est très important », insiste-t-il.

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Cet atelier de formation a été également un moment d’échange entre l’expert et les participants tant sur le côté théorique que pratique. Les journalistes ont notamment pu tester une vérification avec Whispeak ou encore toucher du doigt ce que Chat GPT peut les aider à faire pour leur permettre de gagner du temps dans le traitement de l’information.