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Yaoundé : trois adolescents fabricants d’armes artisanales interpelés

Ils ont été arrêtés dans un garage au quartier Mowoulou pour avoir fabriqué trois armes dont des Kalachnikovs et Pharmas. D’après la gendarmerie nationale, ces jeunes dont le quatrième est encore recherché appartiendraient à une cellule dormante des sécessionnistes.

Trois adolescents, originaires de la région du Nord-Ouest séjournent depuis plusieurs jours dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Mowoulou, à Yaoundé. En effet, les jeunes, au nombre de quatre, âgés entre 15 et 17 ans ont été surpris par les éléments de ladite brigade de gendarmerie en possession de trois armes de fabrication artisanale, qu’ils avaient pris soin de confectionner. Informés, les gendarmes qui s’y sont rendus ont pu interpeller trois des quatre adolescents. L’un d’eux ayant réussi à s’enfuir.

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Cependant, ces jeunes entêtés n’en seraient pas là s’ils avaient écouté et mis en pratique les conseils de leur patron, propriétaire du garage qui était tombé à tout hasard, sur le dessin de ces armes faites sur le sol dans les locaux de son garage. « Ils m’ont dit qu’ils ont fait ce dessin au sol, parce qu’il n’y avait pas de lumière. Je leur ai dit que ce dessin peut les conduire en prison. Je leur ai demandé d’effacer ces dessins et d’y verser de l’eau. Ce qu’ils ont fait. Mais, je ne savais pas qu’après mon départ au village pour enterrer mon père, ils ont après moi fabriqué les armes », explique le responsable du garage.

Kalachnikov et pharmas

Ces jeunes se sont inspirés de trois modèles pour fabriquer trois armes. Des modèles d’inspiration, kalachnikov et pharmas. Par ailleurs, l’intervention de la brigade de gendarmerie de Mowoulou va permettre les empêcher d’ aller au bout de leurs projets. Des projets jusqu’ici inconnus des gendarmes qui tentent d’y faire toute la lumière. Surtout que ces jeunes sont tous originaires du Nord-Ouest, une région en proie à une crise sécuritaire depuis de nombreuses années.

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Un profil qui suscite des interrogations. « S’agit-il d’un gang qui veut tout simplement agresser des gens à l’aide de ces armes, ou alors une cellule dormante de la nébuleuse terroriste du Sud-Ouest qui envisagerait avoir une cellule dormante ici à Yaoundé pour perpétrer des agressions ? ” s’interroge le Colonel Joseph Désiré Nguele, Commandant de la légion de gendarmerie du Centre qui ajoute « Nous sommes encore en pleine investigation et lumière sera faite sur cette affaire ».

 Armel Mouanjo

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