Yaoundé : le fils de Louisette Ngo Yebel passe aux aveux

Il a confessé avoir lui-même ôté la vie à sa génitrice après une dispute.

Nul ne peut dire à ce jour quel est le sujet qui a opposé dame NGO YEBEL à son fils. Toujours est-il que, l’on apprend d’après de sources médiatiques, qu’après avoir passé une première nuit en détention dans les services de la gendarmerie, Landry BATEK YEBEL est passé aux aveux. Ce jeune secrétaire d’administration fraîchement sorti de l’Enam, a avoué avoir étouffé sa mère avant de dépecer son corps dans la douche de la maison à l’aide d’une scie à métaux.

Aidé ensuite par deux de ses amis actuellement en cavale, il va placer les parties du corps dans deux valises avant d’aller les jeter dans un cours d’eau au quartier Etoa-meki, situé à des kilomètres de leur domicile. Une fois le forfait terminé, ils ont abandonné le véhicule de la défunte à Soa, près de la brigade de gendarmerie locale. Les deux téléphones de la victime ont été retrouvés pas très loin du lieu où la voiture était garée. Lors de son audition, le jeune homme, la vingtaine sonnée, a confessé ne pas être à son premier crime. Il serait donc aussi l’auteur du meurtre de sa grande mère décédée au mois de décembre passé.

Photo de Louisette NGO YEBEL, à son vivant

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En rappel, le corps de la victime a été retrouvé dimanche 7 avril dans un cours d’eau par un riverain. Les éléments de la gendarmerie sont donc contactés par la population. Le corps non identifié de Louisette va être emporté pour besoin d’enquête. Ce n’est que le mardi 9 avril que son décès va être confirmé par un communiqué de presse de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC). Quelques heures après les images du corps mutilé de la victime vont faire le tour des réseaux sociaux, indignant les internautes.

Titulaire d’un Diplôme en Communication d’Entreprise et d’un Master en Management Environnemental et Développement Durable, Louisette NGO YEBEL ne retournera plus jamais à son bureau et ne pourra plus défendre la conservation et la gestion durable des systèmes forestiers comme elle le faisait depuis de nombreuses années.