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Smig : la revalorisation n’est pas pour demain

Les travailleurs qui espéraient une augmentation du Salaire Minimum interprofessionnel garantie (Smig) après la récente hausse du prix du carburant devront encore attendre.

C’est ce qu’il ressort de la double rencontre qui s’est tenue le lundi 19 février 2024 au ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. La première concertation a eu lieu avec les représentants des associations patronales et la seconde avec les leaders des syndicats des travailleurs.

A l’issue de ces premiers échanges avec le patronat, la nécessité de la hausse du Smig a été jugée inopportune par les différentes parties. « Nous venons à peine de sortir de deux grandes crises : la pandémie du Covid-19 et la guerre en Ukraine qui ont causé beaucoup de problèmes aux entreprises. Donc, nous n’avons pas encore eu le temps de mesurer l’impact de ces mesures sur les industries. Nous allons continuer les discussions par filière. Mais les mesures peuvent être correctives pour certaines industries et dramatiques pour d’autres », explique le président du Syndicat des industriels du Cameroun, Samuel NJANGA KODO.

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Une sortie qui douche les espoirs de certains travailleurs qui attendaient cette hausse du Smig, en guise de mesure d’accompagnement. Surtout que l’annonce de cet accompagnement avait été faite dans une note du secrétaire général des services du Premier ministre suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

La dernière revalorisation du Smig était intervenue le 21 mars 2023. Le Salaire Minimum interprofessionnel garantie avait connu une hausse pour se fixer à 41 875 Fcfa pour les agents de l’Etat relevant du cade de travail et 45 000 FCFA pour le secteur agricole et 60 000 FCFA pour tous les autres secteurs d’activités.