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Présidentielle 2025 : le Minat interdit toute ‘‘association’’ ou ‘’mouvement’’ politique de l’opposition

Dans un communiqué de presse, Paul ATANGA NJI interdit de toute activité, l’Alliance Politique pour le Changement et Alliance pour une Transition Politique au Cameroun. L’interdiction toute également toute autre dénomination de même type en création, en vue de ce scrutin.

Par Armel Mouanjo

C’est sur un ton martial que le ministre de l’Administration Territoriale (Minat), Paul ATANGA NJI, achève le communiqué de presse fait le 12 mars 2024, à l’endroit des leaders des mouvements Alliance Politique pour le Changement et Alliance pour une Transition Politique au Cameroun. En clôturant ce communiqué de presse, Paul ATANGA NJI informe les responsables des partis politiques de l’opposition qui ont mis sur pied ces mouvements de ce que « Toute tentative d’organiser une quelconque activité sous les appellations susmentionnées ou toute autre dénomination de même type en création sera désormais considérée comme un casus belli par le Minat », martèle Paul ATANGA NJI.

A en croire le Minat, ces associations qui fonctionnent depuis bientôt trois mois et créées dans l’optique de la présidentielle de 2025 sont illégales. Mais, ce qui aurait suscité son courroux c’est que « les promoteurs de ces mouvements clandestins sont allés rencontrer en prison des terroristes définitivement condamnés pour des crimes graves planifiés et orchestrés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans le but de nouer une alliance politique. Ils vont jusqu’à poser des préalables inacceptables au gouvernement en faveur de ces dangereux terroristes », s’offusque le Minat qui a ensuite pris des mesures, dont cette interdiction. Mais, pas que.

Le MINAT de poursuivre dans le communiqué en faisant savoir que « Les mouvements dénommés ‘‘Alliance Politique pour le Changement’’ et ‘‘Alliance pour une Transition Politique au Cameroun’’ ne sont pas des partis politiques au sens de la loi du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques. N’ayant aucune existence légale, ces mouvements clandestins ne peuvent mener aucune activité politique sur toute l’étendue du territoire national ». D’après Paul ATANGA NJI, seuls les partis politiques ayant une existence légale peuvent solliciter des autorisations et des récépissés pour des réunions, manifestations, conférences ou meetings publics auprès des autorités administratives qui les délivrent en tenant compte du climat social et de la pertinence des motivations formulées.