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Médias : le Cnc avertit et suspend des journalistes

Journalistes et organes de presse ont écopé des sanctions allant de l’avertissement à la suspension pour une période de deux mois, le 21 février dernier. Il leur est reproché divers manquements dans l’exercice de leur profession.

Les dossiers examinés par le Conseil National de la Communication (Cnc) le 21 février 2024, ont connu des fortunes diverses. Sur cinq dossiers, on compte deux non-lieux dont celui concernant l’affaire Aboudi Ottou à un partenaire local de YANGO, deux avertissements, trois suspensions, pour atteintes à l’éthique et à la déontologie professionnelle en matière de communication sociale. A en croitre le président du Cnc, Joseph CHEBONKENG KALABUBSE, ces médias sont coupables de manquements aux exigences professionnelles, non-respect de l’éthique et de la déontologie de la profession du journaliste au Cameroun, entre autres.

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Sur la table, l’affaire qui oppose le président de la section Rdpc de la vallée du Ntem III contre l’organe de presse « l’Elite ». Le plaignant reproche à l’organe de presse « des propos présumés offensants, assimilant, par l’insinuation, les militants des sections Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc de la vallée du Ntem II à des singes ». Au terme des auditions, le journal s’en sort avec un avertissement et une suspension de l’auteur de l’article de la profession pour une durée d’un mois.

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Autre dossier, l’affaire Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Ddr) contre l’organe de presse écrite « Le point Bi hebdo ». Après examen du dossier, le Cnc tranche et suspend le directeur de la publication dudit organe et son journaliste Nicolas Atangana. Les deux hommes écopent de deux mois de suspension de l’exercice de la profession du journaliste au Cameroun.

Autre affaire, autre verdict. Elle oppose l’inspecteur de police de 2e grade à un journaliste en service à My Media prime Tv. La chaine de télévision s’en sort avec un avertissement.