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Massok-Songloulou : 61 millions de FCFA pour réhabiliter des ponts endommagés

Depuis les inondations de septembre, l’arrondissement situé dans le département de la Sanaga-Maritime fait face à une situation critique.

Plusieurs ponts ont été endommagés, isolant de nombreux villages. Pour faire face à cette situation d’urgence, l’État a débloqué une enveloppe de 61,6 millions de francs CFA pour réparer les infrastructures détruites. Cette somme sera mise à la disposition du préfet de la Sanaga-Maritime pour démarrer les travaux d’urgence. Selon les autorités locales, une dizaine de ponts ont été gravement endommagés, paralysant des axes routiers clés dans l’arrondissement. La réhabilitation de ces infrastructures est cruciale pour reconnecter les villages et relancer les activités économiques dans ces zones rurales.

La décision de débloquer ces fonds fait suite à une série de visites des autorités sur le terrain. Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a supervisé la réhabilitation d’un pont sur la rivière Ngwei dans le village de Logpagal le 8 octobre dernier. Lors de cette visite, il a souligné l’urgence d’agir pour rétablir la mobilité dans cette zone sinistrée. Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a également visité la région et annoncé une contribution supplémentaire de 15 millions de francs CFA pour soutenir la réhabilitation du pont sur la rivière Ngwei, précisant que « tous les ponts endommagés seront réhabilités au cours de l’année 2024 ». Il a ajouté qu’à partir de 2025, des infrastructures plus durables seront mises en place pour garantir une meilleure résistance face aux intempéries.

Impact des précipitations

Les pluies diluviennes enregistrées entre le 10 et le 17 septembre ont également affecté d’autres arrondissements de la Sanaga-Maritime, notamment Edéa II et Ngambè. Ces zones ont vu plusieurs ponts semi-définitifs et forestiers, ainsi que des buses métalliques, détruits par les eaux. Au total, 25 villages des trois arrondissements sont actuellement isolés en raison des dégâts. Ces villages dépendent de la réhabilitation des infrastructures pour retrouver une connexion avec le reste du département afin de relancer les activités locales. La collecte des données par le délégué départemental des Travaux publics a permis d’estimer le coût total des réparations à 2,974 milliards de francs CFA, nécessaires pour réparer non seulement les ponts, mais aussi l’ensemble des routes et infrastructures affectées par les inondations.

Lire aussi : Inondations : Douala a les pieds dans l’eau

Les autorités ont également annoncé que certains des ponts détruits seront reconstruits avec des matériaux plus robustes afin de prévenir de nouveaux effondrements en cas de fortes précipitations. Cette approche proactive vise à doter l’arrondissement de Massok-Songloulou, ainsi que d’autres zones touchées, d’infrastructures capables de résister aux aléas climatiques à long terme.

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