L’AUF lance la 2ème édition du concours « Mon idée, mon entreprise »
Trois récompenses à la clé de la finale inter-régionale de cette compétition. La cérémonie d’ouverture de ce 26 juin 2023 était couplée à l’inauguration du Centre d’employabilité francophone, logé à l’Iut de Douala.
La problématique de l’employabilité des jeunes diplômés est l’un des défis majeurs que rencontrent les universités en Afrique. L’auto emploi devient une des débouchés non négligeables. C’est dans ce sens que l’agence universitaire de la francophonie a lancé le concours d’entrepreneuriat étudiant « Mon idée, Mon entreprise » dont la finale régionale a démarré ce 26 juin 2023 au sein de l’institut universitaire des technologies de Douala. Le but affiché est, entre autres, d’encourager la réflexion autour de l’entrepreneuriat des étudiants ou encore faciliter la mise en relation entre des étudiants porteurs d’idées d’entreprise et divers acteurs de l’écosystème entrepreneurial comment les start-ups, les incubateurs, entrepreneurs…
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Après Lomé au Togo, c’est au tour du Cameroun d’abriter la 2ième édition de la finale inter-régionale de cette compétition. «Le concours vise essentiellement à susciter auprès des jeunes universitaires, l’idée d’entreprise. Nous accompagnons les étudiants à pouvoir développer leur idée et à les « maturer » pour arriver à une entreprise. Nous avons des phases au niveau de chaque pays où on sélectionne un meilleur qui va venir présenter son idée à l’issu d’un concours finale», précise BABATOUDÉ SERGE CAKPO, directeur général adjoint-projet à l’AUF pour l’Afrique centrale et des grands lacs.
Cette autre édition du concours s’adresse aux étudiants des établissements membres des universités de l’AUF Afrique australe et Océan indien, de l’AUF Afrique centrale et Grands lacs et de l’AUF Afrique de l’Ouest. Au total 20 jeunes venus de 18 pays de l’Afrique sont au Cameroun du 26 au 29 juin pour présenter leur projet. On a des projets en compétition comme « cactus innovation », l’«Unité de production et de transformation du Souchet au Tchad » ou encore la « fabrication du biofertilisant liquide en République du Congo ». L’on peut aussi évoquer la « production d’une farine infantile à base de maïs Soje et œufs », le « projet TSIORY Séchage et conservation de fruits et légumes » ou encore la « cuisson propre à travers le foyer Lova Cook ».
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Les candidats vont pitcher devant un jury pluridisciplinaire et international composé d’entrepreneurs, d’experts financiers et comptables et de professeurs d’universités. À l’issue des trois jours, trois lauréats seront repartiront avec le prix de la meilleure idée d’entreprise ; le prix de la meilleure innovation verte et celui de la meilleure innovation féminine.
L’employabilité des étudiants
Le lancement de ce concours organisé par l’AUF était aussi l’occasion pour le Pr. Guillaume EKAMBI DIBONGUE, vice-recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le monde des entreprises à l’université de Douala, de procéder à l’inauguration du Centre d’employabilité francophone, logé au sein du l’Iut de Douala. « Après leur formation, que fait-on des jeunes ? C’est la raison pour laquelle le programme de l’employabilité mis sur pied par l’agence universitaire de la francophonie, a reçu ici, notre total agreement. Au Cameroun actuellement, il existe le statut d’étudiant-entrepreneur édicté par le ministère de l’Enseignement supérieur. Donc, le cadre juridique existe pour faire tout ce qui est possible en vue de faire éclore les jeunes talents pour adapter les études au marché de l’emploi. Susciter toutes les vocations possibles, en vue de faciliter l’emploi des jeunes », souligne le Vice-recteur.
A travers ses projets, l’AUF souhaite apporter ainsi une réponse concrète au défi de l’employabilité de la jeunesse francophone à travers le monde.
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