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FUSION GICAM – E.CAM: Célestin TAWAMBA veut-il effectuer un passage en force ?

Le président de l’organisation patronale vient de publier une lettre dans laquelle il établit un chronogramme de la fusion création engagée avec E.CAM et annonce pour début 2024 l’élection de l’équipe devant diriger la nouvelle entité. Le camp d’en face crie au scandale.

Dans une lettre adressée aux adhérents et publiée le 11 octobre, Célestin Tawamba remercie les adhérents et les membres du conseils d’administration pour leur « vote d’approbation de la fusion création GICAM-E.Cam à une majorité puissante de 73,7% des suffrages valablement exprimés au cours de notre assemblée générale extraordinaire du 11 juillet dernier». Il poursuit en signalant que l’équipe est à pied d’œuvre pour réaliser administrativement et juridiquement cette fusion création. Il fait savoir que les statuts sont en élaboration et que les réflexions sont engagées pour trouver un nom et une nouvelle identité visuelle de la nouvelle entité qui verra le jour. « Au terme de ce processus, et une fois dotée de ses habits neufs et contenus que nous souhaitons futuristes, le moment sera venu de lancer la campagne pour la première consultation électorale de notre nouvelle organisation patronale », fait savoir le patron du GICAM qui annonce ainsi pour début 2024 l’élection du nouveau bureau devant diriger la nouvelle organisation patronale.

Un passage en force pour les opposants à la fusion

Contacté, le camp opposé à cette démarche de fusion création parle du nom respect du calendrier par Célestin TAWAMBA « Il avait prévu un calendrier d’activités après la signature du traité mais rien n’a été fait depuis le 11 juillet. Plus de nouvelles rien ». Alors que le président du GICAM parle d’une « majorité puissante », le camp d’en face souligne le quota n’est pas atteint si on s’en tient à l’article 17.3 des statuts du Gicam. « Cette partie n’est pas réglée et même le conseil des sages l’a rappelé. Le 3/4 n’a pas été atteint » fustige-t-on par ici avant de poursuivre, « Le conseil d’administration du 6 octobre a été un cuisant échec avec une très faible participation des administrateurs. Et là il annonce la fin du GICAM et les élections pour le premier trimestre 2024 alors même que son mandat est supposé arriver à terme en décembre 2023. Il y’a un vrai souci de gouvernance au GICAM ». Et de conclure, « on demande des suggestions aux membres après avoir signé le traité de dissolution ? Après l’AGE ? Est-ce que cette étape était prévue dans le chronogramme ? Le o6 octobre était attendu des documents validés par le CA. On n’a rien vu ».

Depuis l’AGE du 11 juillet, la sérénité n’est toujours pas de retour

Pour le moment Célestin TAWAMBA pour sa part dit attendre les contributions des uns et des autres pour la maturation du projet de création d’une nouvelle entité devant représenter et défendre les intérêts du patronat camerounais.