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Ecosystème numérique : le Cameroun élève moyen

Le pays est classé au stade 2 sur une échelle de quatre niveaux se positionnant parmi les pays à potentiel intermédiaire en matière d’investissement dans ce secteur en Afrique subsaharienne. C’est ce que révèle un rapport de l’AFD.

D’après l’édition 2025 de l’Indice du potentiel d’investissement en intelligence artificielle (AIIPI) 2025, publié par l’Agence française de développement (AFD), le Cameroun figure au stade 2 sur une échelle de quatre niveaux. Ce classement, partagé avec des pays comme le Togo ou l’Angola, reflète des bases prometteuses, mais aussi de nombreux défis à relever pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’IA. « Le Cameroun présente un potentiel prometteur, mais nécessite des investissements ciblés dans les infrastructures et le capital humain pour exploiter pleinement son potentiel », souligne l’AIIPI 2025. L’indice repose sur six grands axes d’analyse qui sont la solidité économique, la qualité de la gouvernance, l’état des infrastructures numériques, la gestion des données, les capacités statistiques et le développement du capital humain. Les performances sont mesurées sur une échelle de 0 à 100, permettant de comparer les 193 pays évalués.

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Une dynamique continentale contrastée

Des nations comme l’Afrique du Sud, Maurice, le Kenya, le Ghana ou le Sénégal occupent toujours les premières positions en Afrique subsaharienne, grâce à des cadres réglementaires solides et des écosystèmes technologiques dynamiques. Le Cameroun ne dispose pas encore d’un document stratégique en la matière.

Une stratégie nationale en préparation

Le gouvernement camerounais tente tant bien que mal de miser sur l’IA comme levier de transformation dans des domaines clés comme l’agriculture, la santé, l’éducation et la gestion des ressources naturelles. L’un des axes prioritaires consiste à améliorer l’accès à l’Internet haut débit, notamment par un déploiement plus efficace de la fibre optique. Des ambitions qui, pour le moment ont du mal à se concrétiser aussi bien au niveau d’internet que de la fibre optique dont les acteurs privés des télécoms réclament la libéralisation.

Lire aussi : Télécoms : Camtel, MTN et Orange face à l’ART

Le pays prévoit aussi la création d’incubateurs technologiques pour stimuler l’émergence de start-ups spécialisées, même si de nombreux acteurs du domaine font savoir que l’Etat peut accompagner les acteurs de ce domaine et se concentrer l’élaboration de textes qui permettent un meilleur déploiement des projets basés sur l’IA.

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