“Craie morte”: Les élèves du lycée Bilingue de Mambanda soutiennent leurs enseignants

Les élèves de cet établissement situé à Bonabéri ont surpris les autorités en initiant une marche pour demander que leurs enseignants soient payés.

Par Mathias Mouende

Aux environs de 9h30 ce lundi 07 mars 2022, des élèves du lycée Bilingue de Mambanda, près de 200, ont initié une marche de protestation pour revendiquer le paiement de leurs enseignants en grève depuis 2 semaines. Pancartes en main, ils ont défoncé le portail du lycée et engagé une marche en direction de la sous préfecture de Bonassama.  Pendant la marche, ils ont scandé leur revendications. “Payez! Payez! Trop c’est trop!” pouvait-on entendre.

LIRE AUSSI… Franck Essi: “Nous soutenons à 1000% les revendications des enseignants”

Deux semaine sans cours

Ils engagement ce mouvement d’humeur ainsi après avoir attendu en vain dans les salles de classe, les épreuves pour le début des évaluations de la quatrième séquence. Une fois à la sous préfecture, les élèves ont fait un grand vacarme qui a occasionné une sortie du “chef de terre” qui a promis de se rendre au lycée mercredi prochain pour une réunion de crise avec les enseignants en vue du déroulé des évaluations. Mécontents, les élèves se sont ensuite dirigés vers le lycée Bilingue de Bonassama situé non loin de la sous préfecture. Ici, ils ont forcé le portail, obligeant ainsi certains de leurs camarades à rejoindre le mouvement.

Les élèves du lycée de Mambanda forcent le portail du lycée de Bonassama

La cohorte sous encadrement policier s’est ensuite dirigée vers le lycée Bilingue de Bonaberi. C’est ici que les forces de l’ordre ont usé de fouet pour les dissuader de refaire le même manège qu’au lycée Bilingue de Bonassama. Les élèves se sont dispersés.
Autour de 12h, les enseignants du lycée Bilingue de Mambanda, membres du collectif OTS ont reçu la visite du commandant de la brigade Ter de Mambanda, de deux Commissaires et du délégué départemental des enseignements secondaires.

A REGARDER… Romeo Akouen “Nous ne sommes pas responsables du mouvement des élèves”