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Come-back: Maurice Kamto sort de son silence

Dans une interview exclusive accordée à la chaine de télévision Voxafrica, le président national du MRC a répondu à plusieurs questions sur la vie du publique et sur l’avenir de son parti politique. 

Par Blaise Djouokep

Il est de retour. Après deux années loin des sujets d’actualité qui meublent la vie du pays, Maurice Kamto annonce son retour. Le come-back du président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’est fait à travers une interview exclusive qu’il a accordée à la chaine de télévision Voxafrica et menée par Annie Payep-Nlepe de Télé’Asu et Audrey Nyangono de Voxafrica. Pendant l’entretien, celui qui est sorti deuxième à l’élection présidentielle de 2018 a échangé avec les journalistes sur plusieurs questions d’actualité, à l’instar de la crise anglophone, la présidentielle de 2018, la gouvernance du pays, entre autres…

Pour le président national du MRC, la gestion du pays est pire que celle d’une monarchie. « Même dans une monarchie, on ne transforme pas le roi en un Dieu », argue t-il avant de plaider pour une meilleure gestion du Cameroun.

« Nous sommes dans une République et il faut que des gens qui exercent des fonctions sachent qu’ils sont dans l’obligation de rendre compte aux camerounais, qu’ils peuvent être interpellés légitimement sans brutalité et sans violence ». Maurice Kamto.

Une gestion calamiteuse qui pays qui insiste t-il, a conduit le pays dans la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une insécurité dont la fin passe selon lui par un cessez-le-feu.

Le candidat à la présidentielle de 2018 n’a toute fois pas oublié ce scrutin dont le résultat officiel n’est toujours pas digéré, quatre ans plus tard. « L’histoire dit que c’est Paul Biya qui a gagné en 2018. Et je dis que ce n’est pas Paul Biya qui a gagné en 2018 ». Et il poursuit.

« Je continue à dire que j’ai gagné l’élection présidentielle. C’est un fait historique. Pourquoi voulez-vous gommer l’histoire ? Si demain, il s’imposait la nécessité d’organiser une marche pour tel ou tel évènement, nous le ferrons », fulmine Maurice Kamto.

Il se défend également d’avoir empêché la coalition des partis politiques de l’opposition au cours de ce scrutin. En se réjouissant de ce que le MRC est un parti fort, solide, structuré, prêt à prendre en charge la gestion du pays, il déplore le fait que les jeunes ne parviennent pas à prendre en main leur destin et bouger pour revendiquer ce qui leur revient de droit.

Maurice Kamto s’est aussi longuement attardé sur la situation des prisonniers de son parti. Il fait savoir que le parti n’a pas abandonné ses soutiens. Chaque militant du MRC incarcéré est pris en charge et la scolarité des enfants assurée par le parti ainsi que des charges de nutrition ou encore de santé des militants emprisonnés.

S’agissant de l’élection présidentielle de 2024, il fait savoir que la position du MRC sera connue à l’issue du congrès ordinaire prévu cette année.