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Budget 2024 : les chantiers qui seront exécutés dans le Littoral

La circonscription financière Littoral I va bénéficier au cours de l’exercice 2024, d’un montant total en gestion locale de plus de 17 milliards Fcfa, soit 9 milliards Fcfa en budget de fonctionnement et 8 milliards Fcfa en budget d’investissement. Les projets à gestion centrale vont s’élever à 76,5 milliards Fcfa.

Par Armel MOUANJO

L’exécution du budget 2024 dans la circonscription financière Littoral I est désormais connue de tous. Au cours de la présentation de ce budget le 16 janvier 2024, le représentant du ministre des Finances (Minfi), Albert Roland KOUMDA AYISSI a présenté les projets qui seront exécutés et les montants à eux affectés.

« Dans le secteur de l’éducation, le lycée polyvalent d’Akwa va bénéficier à hauteur de 70 millions Fcfa de la construction de trois blocs administratifs. Le lycée d’Akwa va bénéficier de la construction de 3 salles de classe à hauteur de 30 millions Fcfa. Dans le domaine des infrastructures routières, la réhabilitation de l’ancien pont sur le Wouri ; la phase 2 des travaux d’aménagement de la pénétrante Est de Douala avec la construction d’un second pont sur la Dibamba à hauteur de 15 milliards Fcfa. La route régionale Edéa – Dizangue sera construite à hauteur de 6 milliards Fcfa », liste-t-il.

Dans le domaine des infrastructures électriques, de la desserte en énergie électrique de la ville de Douala, les travaux de stabilisation et d’extension de l’énergie électrique seront effectués pour un montant total de 36 milliards Fcfa. Mais aussi, en santé, la construction d’un bloc d’oncohématologie à l’hôpital général de Douala pour un montant de 384 millions Fcfa et la réhabilitation du Centre Médical d’arrondissement de SongMbenguè.

Pont du wouri, l’une des infrastructures qui va être la réhabiliter avec ce budget

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Quelques innovations sont tout de même observées concernant la gestion de ces dépenses. «L’élaboration des plans d’engagement des dépenses. C’est une modalité technique permettant la priorisation, l’engagement et l’ordonnancement des dépenses en tenant compte de la trésorerie pour permettre de réduire les délais de paiement et assurer la soutenabilité budgétaire », relève le représentant du Minfi. Autre innovation, la déconcentration des engagements et des ordonnancements au niveau des délégués départementaux. Ces opérations qui s’effectuaient au niveau du contrôle financier, régional ou départemental, s’effectueront dès 2024 au niveau des ordonnateurs.

Mais, il y a également l’obligation faite aux ordonnateurs de prioriser au moment de l’élaboration du budget, la budgétisation des dépenses engagées et non ordonnancées de l’exercice N-1, et de prévoir un plan d’apurement de la dette au moment de la budgétisation. Pour ce qui est du paquet minimum, il est désormais éligible aux dépenses exécutées en régie d’avance pour simplifier dès 2024 l’accès à cette facilité très importante pour nos enfants.