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Affaire Martinez ZOGO : pas de retransmission en direct à la tv

Le désir des avocats de voir le procès être diffusé à la télévision nationale s’est envolé à la fin de la seconde audience dans l’affaire de l’assassinat du chef d’antenne d’Amplitude FM.

Ils étaient nombreux à espérer une couverture grandeur nature du procès de l’affaire Martinez ZOGO. Après le 25 mars dernier, la deuxième audience de l’affaire de l’assassinat de cet homme de média s’est tenue ce lundi 15 avril. L’audience a débuté aux environs de 10h au Tribunal Militaire de Yaoundé. Elle a consisté en la vérification de la présence effective des 17 accusés, et à apporter des réponses aux demandes formulées par la défense lors de la première audience.

Me Charles TCHOUNGANG du collectif de la défense d’Amougou BELINGA avait émis la requête d’avoir un écran et un vidéo projecteur à sa disposition pour des preuves à diffuser. Il souhaitait aussi que ce procès soit diffusé en direct sur la télévision nationale et que le dossier de procédure et les pièces du dossier soient mis en leur disposition, ou du moins qu’il leur soit permit de les consulter. L’homme de droit avait aussi voulu que l’Etat soit déclaré civilement responsable dans l’affaire.

Table dressée au sein d’Amplitude FM après la découverte du corps de Martinez ZOGO.

Sur les quatre requêtes évoquées, le Ministère public par la voix du commissaire du gouvernement a reconnu que la retransmission du procès est une preuve de transparence, mais a fait savoir qu’aucune disposition légale ne permet au tribunal de prendre une telle décision. Le Lt Col.  Cerlin BELINGA de préciser toutefois que les éléments du procès seront archivés pour l’histoire et la postérité. La cour a par contre autorisé que des projecteurs vidéo soient installés dans la salle d’audience pour permettre de diffuser des preuves.

Quant à la mise à la disposition de la défense du dossier, il leurs est seulement permis de consulter les éléments qui le constitue. Le commissaire du gouvernement a utilisé les articles 165, 413 et 420 du code de procédure pénale comme arguments. Pour finir, en ce qui concerne la responsabilité de l’Etat dans cette affaire, le magistrat a rappelé que l’Etat est déjà partie civile. La juridiction a renvoyé l’affaire qui tient en haleine depuis plus d’un an pratiquement tous les camerounais au 6 mai prochain, date à laquelle les débats de fond pourraient s’ouvrir.