Affaire Martinez Zogo : le SNJC demande des mesures concrètes
Dans une Retrouvez-nous désormais sur notre chaîne WHATSAPPdéclaration rendue publique le 18 janvier, le syndicat national des journalistes du Cameroun exprime sa consternation face à la lenteur des démarches judiciaires et au manque de justice pour la victime deux ans après les faits.
Deux ans après l’assassinat du journaliste Arsène Salomon Mbani Zogo, plus connu sous le nom de Martinez Zogo, directeur général de la station Amplitude FM, l’enquête judiciaire semble stagner, ne permettant pas d’apporter des réponses aux nombreuses interrogations. Dans une déclaration publiée ce 18 janvier 2025, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) dénonce avec fermeté la lenteur des procédures et l’absence de justice pour la victime, “un homme engagé pour la vérité et l’information”, selon le syndicat.
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Dix-sept personnes en lien avec cet assassinat ont été arrêtées depuis 2023 et, malgré les différentes audiences qui ont lieu au tribunal militaire de Yaoundé, l’affaire n’a toujours pas abouti à un jugement clair. Les procédures sont constamment retardées par des obstacles techniques et procéduraux, ce qui empêche une véritable avancée. Le SNJC exprime son mécontentement face à cette situation, qui prive non seulement la famille de la victime du droit à faire son deuil, mais crée également un climat d’incertitude au sein de la profession journalistique.
Une justice réelle, claire et rapide
Dans sa déclaration, le SNJC ne se contente pas de dénoncer la situation, il demande également que les autorités judiciaires prennent des mesures concrètes pour accélérer le processus. Le syndicat appelle à ce que le procès ne se transforme pas en une suite de procédures interminables, mais aboutisse à une justice réelle, claire et rapide.
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Le SNJC « Appelle le gouvernement, les autorités judiciaires et les forces de l’ordre à prendre leurs responsabilités, à cesser de faire traîner cette affaire et à garantir que les coupables, tant ceux qui ont exécuté le crime que ceux qui l’ont commandité, soient identifiés et punis avec la rigueur qu’impose la loi ».
Maintenir la pression
Le syndicat invite les journalistes camerounais à maintenir la pression, en manifestant leur solidarité envers la famille de Martinez Zogo et en soutenant le combat pour une justice rapide. Plusieurs actions ont déjà été entreprises, notamment le port du noir tous les mercredis, en signe de deuil et de solidarité.
L’utilisation des hashtags #JusticePourMartinez et #JusticeForMartinez sur les réseaux sociaux fait également partie de la stratégie pour sensibiliser l’opinion publique et ne pas laisser ce crime impuni dans l’ombre. Le SNJC insiste sur l’importance de rester déterminé et de continuer à dénoncer avec la même intensité, pour s’assurer que la vérité éclate enfin estimant que l’affaire Martinez Zogo reste un symbole de la lutte pour la liberté de la presse et la protection des journalistes au Cameroun.
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