Affaire Diane Yangwo : une pétition pour la démission de la juge

Après un verdict jugé trop clément contre Bekobe Éric, la contestation grandit.

Depuis le 2 avril 2025, une vague d’indignation secoue le Cameroun après la publication d’un verdict jugé trop clément dans l’affaire Diane Yangwo, une enseignante brutalement assassinée par son mari, Bekobe Éric. La juge Medou Dany L’Or, en charge du dossier, a condamné l’accusé à cinq ans de prison avec sursis et à une amende de 52 000 FCFA (82 USD). Une décision perçue par de nombreux citoyens et militants comme une insulte aux droits fondamentaux des femmes.

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Face à cette situation, une pétition en ligne qui appelle à la démission de la juge Medou Dany L’Or a été lancée et connaît un fort engouement. « Une simple amende de 52 000 FCFA (82 USD) et 5 ans de prison avec sursis est une insulte aux droits fondamentaux des femmes », dénonce le texte de la pétition, qui appelle les Camerounais à se mobiliser en signant et partageant massivement.

Un féminicide qui révolte

Pour Dr Antoinette Carole Grace Mbarga, formatrice mondiale certifiée primée, défenseure des droits de l’homme et militante communautaire qui a initié la pétition, « la peine clémente infligée à Bekobe Éric non seulement se moque de la justice, mais amplifie également les problèmes systémiques graves qui continuent de cautionner la violence à l’égard des femmes ».

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Cette mobilisation ne se limite pas aux réseaux sociaux. Plusieurs organisations féministes et de défense des droits de l’homme ont rejoint le mouvement, réclamant des sanctions plus sévères pour les auteurs de féminicides. « Il est essentiel que le système judiciaire tienne les auteurs de tels crimes odieux responsables et garantisse que justice soit rendue, en particulier dans les affaires impliquant la violence à l’égard des femmes », insiste la pétition.

Une mobilisation pour une justice

Les hashtags #JusticePourDianeYangwo, #StopFéminicides et #LaJugeMedouLanyDorDoitDémissionner se multiplient sur les réseaux sociaux, amplifiant la pression sur les autorités judiciaires. Sous la pression de l’opinion publique, un rebondissement a eu lieu avec une réévaluation d’appel confirmée hier par l’avocat de la famille.

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Mais pour les signataires de la pétition, cette affaire dépasse le cas de Diane Yangwo. « Nous exigeons justice non seulement pour Diane Yangwo, mais également pour les autres victimes tragiques de cas horribles de féminicides dans le monde entier ! », peut-on lire dans le texte.