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Agriculture : 10 milliards de FCFA à l’IRAD pour la relance de la production du blé

La décision du président de la république est contenue dans un document signé du SGPR le 5 juillet dernier. Cette somme échelonnée sur cinq ans vise à permettre au pays de réduire sa forte dépendance au blé international. 

Suite à la pénurie du blé dans le monde causée par la guerre en Russie et en Ukraine, Paul Biya accorde une subvention de 10,3 milliards à l’Institut de recherche agricole pour le développement. La correspondance de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la république est adressée à Louis Paul Motaze ministre des finances. On peut y lire que cet argent va servir à renforcer la production et la transformation du blé local. Ce fond est débloqué pour une durée de 5 ans. Soit 3 milliards en 2022; 2,75 milliards en 2023; 3,1 milliards en 2024; 1 milliard en 2025 et enfin 450 millions en 2026.

En 2015, Bernard Njonga dénonçait l’arrêt de la production du blé et la forte dépense du Cameroun

La première partie de ce programme consiste à produire des semences de qualités et la deuxième partie à la mise en place des structures pour la transformation du blé. «Pour impacter les importations de blé, il faudrait tabler sur une production locale de 300 000 tonnes de blé. Il faudra environ 160 tonnes de semences pour couvrir les 16 000 ha aménagés dont dispose la Sodeble à Wassande», a déclaré Noé Woin le directeur de l’Irad. Vingt-deux (22) variétés de blé peuvent être produites au Cameroun en fonction des régions dont quatre (4) sur l’ensemble du territoire national.

En 2021, le Cameroun a importé 953 476 tonnes de blé pour 180 milliards de FCFA soit une hausse de 30% en valeur et 12% en quantité par rapport aux importations de 2020.

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