Paiements mobiles : Quand BEAC appelait la CEMAC à un assouplissement des taxes
Au moment où la campagne #EndMobileMoneyTax bat son plein, l’on se souvient que dans son rapport 2020, la BEAC plaidait pour un assouplissement des taxes. La Banque régionale parlait de permettre le développement du secteur du transfert d’argent.
Par Blaise Djouokep
Les africains en général et de la CEMAC en particulier sont engagés dans vaste chantier de recherche de niches de taxes. C’est conscient de cela que la Banque centrale appelait les pays de la CEMAC à revoir leur approche en ce qui concerne le mobile money.
« Les Etats, les prestataires de paiement et la BEAC doivent avoir une approche économique globale et concertée dont l’objectif sera de permettre un élargissement et une évolution de la stratégie fiscale des Etats sans pénaliser le développement des activités de paiement électronique, mais au contraire, renforcer le niveau d’inclusion financière et le niveau d’acceptation des commerçants (commerçants informels et formels) », explique alors la BEAC dans son rapport 2020.
En sa qualité de conseillère et de facilitateur du cheminement des Etats dans la numérisation des services de paiement, la BEAC doit, écrit-elle dans son rapport, “alerter sur les conséquences des taxes imposées sur les transactions de monnaie électronique, dont la principale conséquence est le ralentissement de l’inclusion financière. Surtout que, les coûts des transactions de mobile money n’ont de cesse d’augmenter ces dernières années”.
C’est par exemple le cas avec les multiples hausses des frais de mobile money ces dernières années. Jadis gratuites à l’arrivée du mobile money au Cameroun, il y a une décennie, les frais d’envoie de 10 200Fcfa par exemple, s’élèvent à 120,4 Fcfa. Une hausse qui pourrait entraver le développement du mobile money. Ce que vise à éviter le rapport de la BEAC sur le paiement électronique dans la région CEMAC.
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