Yannick Noah s’engage pour la lutte contre le paludisme
Le célèbre tennisman à la retraite l’a annoncé au cours d’une conférence de presse le vendredi 13 mai à Yaoundé.
Au côté de l’ONG Impact Santé Afrique, Yannick Noah souhaite apporter sa contribution pour lutter efficacement contre le paludisme au Cameroun et en Afrique. Engager des investissements concrets pour accélérer les efforts faits pouvant permettre de combattre le paludisme et sauver la vie des enfants au Cameroun a été le leitmotiv de cette conférence organisée au village Noah à Yaoundé.
L’artiste très connu mettra ainsi à profit son aura et sa célébrité pour aider Impact Santé Afrique à mobiliser davantage de ressources pour la cause. Yannick Noah se dit tout à fait conscient de ce rôle et des ravages du paludisme. “Le but est d’aider les enfants et essayer de faire en sorte que des enfants camerounais et les femmes camerounaises puissent avoir accès à des soins et à la prévention par rapport à ce fléau qu’est le paludisme”.
(ISA) qui a organisé cette conférence est une organisation non gouvernementale spécialisée dans le plaidoyer et la communication stratégique qui veut davantage sensibiliser et aider. Olivia Ngou, directrice exécutive de Impact Santé Afrique de rappeler que le paludisme est la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Soit 70% des décès. “Chaque jour au Cameroun, on a environ 30 personnes qui meurent de suite de paludisme” renchérit-elle.
Impact Santé Afrique veut entamer une stratégie de lutte antipaludique fondée sur quatre éléments essentiels : diagnostic et traitement rapides des cas ; mise en place ou renforcement des systèmes d’information pour servir d’orientation à la gestion des programmes ; lutte antivectorielle ; et prévention et maîtrise des épidémies. Pour Olivia Ngou,” il est urgent e prendre le paludisme au sérieux car il n’ya pas de petit palu”.
L’ONG compte élargir son espace de sensibilisation pour mobiliser les acteurs de tout ordre dans la lutte contre le paludisme afin de sauver des vies. Elle encourage aussi l’utilisation du premier vaccin RTS,S contre la maladie. Selon Impact Santé Afrique, le vaccin pourrait être un complément important aux stratégies actuelles de contrôle de la maladie mais, il ne remplace pas les mesures de lutte mises en place pour la grande majorité de la population qui n’est pas concernée par le vaccin. L’ONG rappelle ainsi qu’il faut maintenir activement les mesures et des actions de prévention.
Si l’instauration de la lutte antipaludique incombe aux gouvernements des pays victimes de la maladie, Impact Santé Afrique appel à un soutien et une coopération nécessaires pour l’exécution d’une stratégie mondiale basée sur le renforcement des institutions nationales et locales afin de leur permettre de définir les priorités et de mener une lutte antipaludique durable et efficace.
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