Variole du singe : cinq régions touchées au Cameroun
L’information est contenue dans le rapport Sitrep n°3 du 17 août au 16 septembre 2022 fait état de 39 cas suspects, 8 cas confirmés et 2 morts. Manifestations et précautions à prendre.
L’alerte a été donnée par une correspondance du Délégué régional de la Santé publique pour le Sud-Ouest, Dr Filbert Eko Eko. Elle date du 10 octobre 2022 et est adressée aux chefs de districts de santé de Kumba, Mbongue. Dr Filbert Eko Eko est formel. « Des cas de variole du singe ont été signalés dans les districts de santé de Mbonge et Kumba », écrit-il avant de poursuivre. « Des tests effectués dans le laboratoire du Centre Pasteur de Yaoundé au Cameroun le 8 octobre, ont confirmé des cas de variole de singe », relève-t-il avant de demander aux responsables sanitaires de la région de préparer une riposte contre la maladie, même s’il reste muet sur le nombre de cas.
39 cas suspects, 8 cas confirmés et 2 morts
D’après le rapport Sitrep n°3 du 17 août au 16 septembre 2022, le Centre, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le Sud et le Littoral sont touchées par l’épidémie. 6 districts de santé sont touchés par la maladie avec 39 cas suspects dont 8 confirmés et 2 décès soit un taux de létalité de 5.1%.
A Douala c’est le district de santé de Deïdo, qui a enregistré 1 cas suspect.
Une transmission entre humain et animal
La variole du singe est une infection virale dont les agents se transmettent des animaux vertébrés à l’être humain, et inversement. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), la transmission résulte soit d’un contact direct (sécrétion salivaire, respiratoire, exsudat de plaie) soit de façon interpersonnelle. La variole du singe et la variole humaine ont les mêmes symptômes. Pour ce qui est des symptômes, elle se manifeste par une éruption cutanée pustuleuse, de la fièvre et des troubles respiratoires. Ces symptômes peuvent entraîner la mort du malade.
Mesures de précaution
Pour éviter de contracter cette maladie, quelques précautions d’usage sont à observer. Il faut notamment éviter de toucher et de consommer les animaux trouvés morts en forêt (morts inexpliqués) ; pour les animaux à la mort naturelle, appliquer les règles d’hygiène et de biosécurité lors de la manipulation. Les réservoirs connus du germe sont les primates non humains (singes) et les rongeurs. Consommer une viande bien cuite limite le risque de contamination de cette maladie virale.
Nous Suivre
join followers join followers join followers