Troisième trimestre : peur sur la rentrée

Le Collectif des organisations des enseignants du Cameroun annonce une grève de 4 jours du mardi 22 avril au vendredi 25 avril. Ils revendiquent entre autres la tenue du Forum National de l’Education, l’amélioration de leurs conditions de travail…
Le doute reste entier sur la reprise des classes, prévue ce mardi, 22 avril 2025 pour le compte du troisième trimestre. L’incertitude sur la dispensation des cours par les enseignants est née de l’annonce faite par le Collectif des organisations des enseignants du Cameroun (COREC), le 19 avril dernier. Au cours de la conférence de presse que ce collectif a donnée à Yaoundé, ces enseignants ont annoncé l’effectivité du mouvement « Ecoles mortes ». Durant quatre jours, soit de demain jusqu’au vendredi 25 avril, les enseignants sont invités à une cessation d’activité. Les enseignants qui disent pourtant regretter cette situation disent n’avoir pas trouvé un dénouement heureux après les concertations avec les membres du gouvernement chargés de l’éducation.
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La question du statut spécial de l’enseignant
Les enseignants mécontents revendiquent entre autres, le statut spécial de l’enseignant ; la nomination des animateurs pédagogiques qui, disent-ils, traîne depuis 13 ans… Ils réclament aussi la tenue, cette année, du Forum national de l’éducation (Fne) « pour restructurer l’école et le statut spécial de l’enseignant, afin de donner une certaine attractivité au travail des enseignants pour qu’ils fassent leur travail de la meilleure des manières », explique Roland Assoah Etoga. Des revendications qui, d’après le COREC, doivent trouver entière satisfaction avant toute reprise des enseignements dans les établissements scolaires. Une menace qui plane également sur les examens officiels de la session 2025. Un préavis de grève avait d’ailleurs été adressé au Premier ministre le 19 mars dernier.
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On peut notamment citer la tenue, le 16 avril dernier à Yaoundé, d’une rencontre entre des syndicats et le coordonnateur du secrétariat technique du comité interministériel chargé d’examiner et de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants ; la tenue, le 26 mars, d’une session du dialogue organisée dans le cadre du comité interministériel chargé d’examiner et de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants. Des travaux au cours desquels plusieurs points ont été soulevés, notamment celui sur les conditions de travail précaires des « travailleurs des parents » ; le refus du gouvernement d’aborder la question salariale et de déplafonner l’indice solde ; le retard dans le versement des subventions des organisations syndicales ; l’organisation du Forum national de l’éducation.
Armel Mouanjo
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