SDF : 50 millions pour challenger Joshua Osih à la présidentielle 2025

C’est le montant de la caution exigée par le NEC pour toute personne désireuse de challenger le président du parti, candidat du Social Democratic Front à la présidentielle. Les candidatures sont attendues jusqu’au 8 février à 12 h.
Par Armel Mouanjo
50 millions Fcfa. C’est le montant exigé par le Social Democratic Front (SDF) pour toute personne désirant challenger Joshua Oshi, président national du parti, à la candidature à la présidentielle de 2025. C’est la deuxième résiliation prise au cours de la réunion du comité exécutif national (CEN) du parti de la balance tenue le 1ᵉʳ février dernier à Yaoundé, sur le point concernant la vie du parti.
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Réuni pour statuer et délibérer sur diverses questions liées au parti, le CEN s’est ainsi prononcé sur la candidature du parti à la prochaine présidentielle. Le CEN « appelle les candidats à l’élection présidentielle à transmettre leur candidature et un dossier complet (…), y compris un montant non remboursable de 50 millions Fcfa au secrétariat général au plus tard le 8 février à 12 h pour transmission à la cellule nationale des conseillers pour investiture », indique le NEC.
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Au sein de l’opinion, d’aucuns voient à travers cette résolution du NEC du SDF une stratégie du président Joshua Oshi pour écarter ses adversaires au sein du parti. Sinon, comment comprendre que le montant exigé pour l’investiture soit presque le double du cautionnement légal à l’élection présidentielle, soit 30 millions Fcfa, selon l’article 124 du code électoral.
Toutefois, la date et le lieu du congrès extraordinaire du SDF ne sont pas encore fixés. Et en attendant, le NEC autorise le président national à lancer officiellement le programme politique 2025-2026 pour les élections présidentielles, législatives et municipales.
L’appel aux chefs traditionnels
Sur la scène nationale, le SDF appelle les chefs traditionnels censés être gardiens et protecteurs des traditions à rester neutres en matière de politique ; il condamne l’attitude trompeuse et manipulatrice du ministre de l’Administration territoriale qui tente d’influencer négativement l’opinion publique avant la présidentielle.
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Par ailleurs, le NEC “rappelle aux Camerounais que les candidats à la présidentielle sont soit indépendants, soit présentés par un parti politique, et que par conséquent, le Minat ne peut être transformé en siège d’un parti politique, encore moins en lieu de soutien pour un candidat”.
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