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Insécurité à Douala : les 13 suspects de l’agression de Bali retournent sur les lieux du crime

La phase de la reconstitution des faits s’est déroulée ce 26 septembre 2024. Le Gouverneur en a profité pour appeler les populations à coopérer avec les Forces de sécurité.

« Merci monsieur le Gouverneur ! Il était temps » « On est fatigué du vol. Merci beaucoup, prenez-les tous ! ». Ce sont quelques-uns des messages scandés par les habitants du quartier Nkongmondo et ses environs lors de la reconstitution des faits de l’agression en masse survenue sur la voie publique dans plusieurs secteurs du quartier Bali à Douala le vendredi 20 septembre 2024. 6 jours après cette soirée qui a plongé les populations dans la peur, les bandits sont revenus sur les lieux du crime. Cette fois, avec les menottes aux poignets. De quoi satisfaire de nombreux habitants.

13 personnes arrêtées

L’opération s’est déroulée en présence des officiers de police judiciaire, du juge d’instruction représenté par le substitut du président du tribunal de première instance du Wouri et du gouverneur de la région du Littoral accompagné de son état-major. Les 13 personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte depuis le jour de l’agression, ont reproduit les événements de cette triste soirée.

La reconstitution des faits

« Ce sont des bandits que nous avons arrêtés. Ils sont tous passés aux aveux. Celui qui a ôté la vie à monsieur Eyango Blaise est là et vous l’avez vu avec un semblant de couteau en main. Le couteau avec lequel il a assassiné Eyango est au niveau de la police judiciaire. Nous sommes descendus ainsi pour démontrer à notre population que l’état reste debout », se veut rassurant le gouverneur.

Cette étape referme ainsi l’enquête au niveau de la police judiciaire. Les 13 assaillants sont remis entre les mains de la justice pour la phase judiciaire. « Avec l’orientation du procureur de la république, il était question pour nous de venir assister à cette reconstitution des faits. C’est une phase judiciaire », explique Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Le visage jeune de l’insécurité

Ils sont jeunes. Âgés de 21 ans pour le plus petit et de 33 ans pour le plus vieux. Les motifs de leur arrestation vont du pillage en bande au meurtre avec arme blanche en passant par l’agression à main armée et le recel aggravé. Des repris de justice y sont également comptés. Si le cerveau du groupe reste activement recherché, le patron de la région appelle à la collaboration des populations. « Ceux qui veulent mettre le désordre dans cette ville, rencontreront la force de la loi. Ceux qui sont encore dans d’autres gangs, leur tour arrive et personne ne sera protégé.», averti le gouverneur.

Lire aussi : Insécurité à Douala : le consulat de France alerte face à la menace des “microbes”

Pour lui, les populations doivent dénoncer toute personne suspecte ou impliquée dans le grand banditisme ou l’agression. Il n’a pas manqué d’appeler ces derniers à une franche collaboration avec les forces de sécurité pour mieux lutter contre ces fléaux dans la région.

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