Ghana : Des salaires pour les premières dames créent la polémique
Le Parlement ghanéen a récemment voté un amendement permettant aux épouses du président et du vice-président de percevoir un salaire. Une décision initiée par le président Nana Akufo-Addo qui fait polémique.
Par Vicky Tetga
Un salaire pour les premières dames du Ghana. Le sujet fait débat au pays de Kwame Nkrumah. Désormais, le président voudrait que chaque mois, son épouse Rebecca Akufo-Addo et Samira Bawumia, l’épouse du vice-président touchent des salaires équivalents à ceux des ministres. La première dame devrait recevoir 3500 dollars/mois et la femme du vice président un peu moins. C’est un argent qu’elles percevraient ‘’pour leurs rôles de soutien au sein du gouvernement’’.
e Parlement a récemment voté un amendement permettant aux épouses du président et du vice-président de percevoir un salaire. C’est une décision initiée par le président Nana Akufo-Addo. Désormais, le président voudrait que chaque mois, son épouse Rebecca Akufo-Addo et Samira Bawumia, l’épouse du vice-président touchent des salaires équivalents à ceux des ministres. La première dame devrait recevoir 3500 dollars/mois et la vice-présidente un peu moins. C’est un argent qu’elles percevraient ‘’pour leurs rôles de soutien au sein du gouvernement’’.
La société civile et l’opposition ne veut rien entendre
Face à une telle décision, les réactions n’ont pas tardé. “Nous sommes en total désaccord avec la décision du gouvernement de payer les conjoints du président et du vice-président”, a déclaré d’emblée, David Kumi Addo, secrétaire exécutif de Care for Free and Fair Elections Ghana. Pour lui, :
« ceux pour qui nous avons voté et qui sont donc nos employés, c’est le président et le vice-président. Si en revanche, le président veut trouver un travail à son épouse, qu’il la nomme dans le gouvernement et alors tout le monde saura que la femme du président est aussi une employée de l’État ».
Le Congrès national démocratique (NDC), principal parti d’opposition, vent debout, s’est aussi adressé au chef de l’État. « Vous avez perdu la raison. Votre gouvernement n’agit pas pour l’ensemble des Ghanéens, mais pour le compte de votre famille.” A-t-il déclaré dans un communiqué.
Des réactions qui ont aussitôt fait réagir la première dame, Afuko-Addo. Dans un communiqué, la première dame a annoncé qu’elle avait décidé de rembourser à l’État ghanéen “toutes les sommes qui lui ont été versées à titre d’indemnités à compter de la date d’entrée en fonction du Président, c’est-à-dire de janvier 2017 à ce jour”.
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