Fonction publique : le Minfopra révoque et licencie 1172 agents publics

Après plusieurs mises en demeures, ces fonctionnaires et agents de l’Etat sont sanctionnés suite aux absences injustifiées à leurs postes de travail, et à la falsification de documents.

Par Armel Mouanjo

La décision est contenue dans une note d’information signée par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme Administrative, Joseph Le. Dans ce document, le ministre annonce la révocation et le licenciement de 1172 agents publics (fonctionnaires et agents de l’Etat). Ledit licenciement intervient dans le cadre de la phase contentieuse de l’opération de comptage physique des personnels de l’Etat (Coppe).

Note du ministre

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A en croire Joseph Le, ces mesures disciplinaires, ont été prises conformément aux dispositions du décret du 078 octobre 1994 qui régit le Statut général de la Fonction publique de l’Etat, modifié et complété par le décret du 12 octobre 2000, ainsi que par le décret du 09 novembre 1978, fixant les dispositions communes applicables aux agents publics de l’Etat relevant du Code du travail.

Procédure disciplinaire

Ces sanctions interviennent également après une procédure disciplinaire à l’encontre des mis en cause. « En effet, nonobstant les nombreux communiqués de mise en demeure du ministre des Finances et du Ministre de la Fonction publique et de la Fonction administrative à l’adresse de 8766 agents publics mis en cause, seuls 601 ont répondus aux demandes d’explications écrites qui leur ont été adressées et pour certains, déféré aux convocations du Conseil permanent de discipline de la Fonction Publique. Au terme des procédures disciplinaires, des réhabilitations ont été prononcées en faveur de certains et des révocations ou licenciement à l’encontre d’autres qui, bien qu’ayant répondu aux convocations, ont excipé de faux documents à l’effet d’induire l’administration en erreur », renseigne la note.

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Les agents sanctionnés ont cependant une voie de recours pour se faire entendre. Le Minfopra rappelle à cet effet que ceux qui estiment avoir été injustement traités peuvent saisir le Conseil supérieur de la Fonction Publique pour contester les décisions.