Coupures d’électricité : le Minee en colère contre Eneo
Dans une correspondance, Gaston ELOUNDOU ESSOMBA informe le Dg d’Eneo de ce que sa responsabilité serait engagée si les populations en venaient à manifester suite aux délestages répétitifs.
Par Armel MOUANJO
La colère du ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston ELOUNDOU ESSOMBA, est contenue dans une correspondance datée du vendredi, 09 février 2024. Elle porte en objet, « mise en contribution des capacités totales des centrales thermiques pour atténuer la profondeur des délestages observés dans le Réseau interconnecté Sud (RIS) ». Gaston ELOUNDOU ESSOMBA informe le Directeur général d’Eneo de ce que dans le cadre du suivi de la fourniture de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national en cette période d’étiage, il a été observé des perturbations de la continuité du service public de l’électricité dans le Réseau interconnecté Sud (RIS) avec une profondeur de délestage allant jusqu’à 185 MW.
Pour parvenir à la réduction considérable du déficit de production actuel et à l’amélioration de la continuité du service, le Minee réitère les instructions déjà faites par le passé, demandant au Dg d’Eneo de bien vouloir prendre toutes les mesures nécessaires pour la stabilisation de l’énergie électrique. Ces mesures consistent en « la mise à contribution de la pleine capacité des centrale thermiques du RIS durant cette période en attendant l’arrivée de l’injection de l’énergie provenant de Natchigal ; la mise à contribution des industries afin de réduire au maximum les coupures d’électricité auprès des ménages et épargner les zones sensibles ; le fonctionnement optimal des centrales hydroélectriques ».
LIRE AUSSI: Nkambe : un mort et une cinquantaine de Blessés
Le Minee qui prévient par la suite le Dg d’Eneo de ce que « ces délestages répétés pourraient donner lieu à des troubles sociaux », l’informe par ailleurs de ce que « votre responsabilité sera engagée », si les populations en venaient à manifester leur colère suite à ces délestages répétés, qui impactent négativement le quotidien des ménages et les activités économiques dans la capitale économique du Cameroun ainsi que dans toutes les zones concernées par le RIS.
Nous Suivre
join followers join followers join followers