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Affaire Diane Yangwo : Universal Lawyers and Human Rights Defense dénonce la légèreté de la sanction

Cinq ans de sursis pour un meurtre à Douala, la décision du tribunal indigne avocats et défenseurs des droits de l’homme réunis pour une déclaration ce 3 avril 2025.

L’association Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD), représentée par les avocats Dominique Fousse, Guy Olivier Moteng, Giorgie Massi Ngakele, Albert Oyie, Nadine Yanou et Arlete Nwayin, exprime son indignation ce 3 avril 2025 après la décision rendue le 1ᵉʳ avril 2025 par le tribunal de Grande Instance du Wouri. Rappelons que cette juridiction a condamné à cinq ans de prison avec sursis, assortis d’une amende de 52 000 Fcfa, un homme reconnu coupable du meurtre d’une jeune enseignante.

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Pour le collectif d’avocats et de défense des droits humains, cette décision envoie un signal dangereux à la société. « En reconnaissant n’avoir pas eu la plénitude du dossier de procédure, ni des excuses et circonstances atténuantes qui auraient pu profiter à l’accusé, l’association est tout de même consternée », souligne UL&HRD. L’association rappelle que l’auteur des faits est une personne « ayant un passé de violence notoire » et qui a reconnu avoir porté le coup fatal ».

Une justice qui inquiète

Universal Lawyers and Human Rights Defense s’interroge donc sur une sanction qui semble, selon eux, très en deçà de la gravité des faits. « Une personne ayant un tel passé de violence notoire soit ainsi facilement libérée dans une procédure criminelle est un message préoccupant pour la société », déplore l’association. L’organisation craint que cette décision participe à banaliser la mort dans un contexte où, pour des délits mineurs, d’autres citoyens purgent des peines de prison ferme. « Universal Lawyers and Human Rights Defense se dit grandement préoccupé par le message de légèreté que porte une telle décision », insistent-ils.

Lire aussi : Affaire Diane Yangwo : une pétition pour la démission de la juge

Sans remettre en cause le principe de séparation des pouvoirs, UL&HRD en appelle néanmoins aux autorités gouvernementales pour un meilleur encadrement de la justice, afin d’« administrer la justice dans notre pays en vue d’en déposséder le caractère déshumanisant (pour dire le moins) qui semble s’y être imposé ». L’association indique suivre avec « une attention particulière » les suites de cette décision, d’autant plus qu’elle a appris qu’un appel a été interjeté par le ministère public.

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