Je Fais Un Don

Type to search

A La Une Santé Télé’Asu News

Formation : vers l’arrêt des BTS médico sanitaires

C’est le vœu exprimé par l’Ordre des professions médico-sanitaires (OPMS) qui recommande l’arrêt immédiat de ce cursus.

Par Anifa MFOUSSIE, stagiaire

Le 7 août 2024, l’Ordre des professions médico-sanitaires (OPMS) du Cameroun a recommandé l’arrêt immédiat des formations en Brevet de Technicien Supérieur (BTS), en Higher National Diploma (HND), DSEP et HPD dans les domaines de la santé. Cette recommandation fait suite à des préoccupations croissantes en ce qui concerne la qualité de ces formations et la sécurité des soins prodigués par les diplômés.

Conférence de Presse du 7 août 2024

 

L’OPMS indique que les diplômes en question, d’une durée de deux ans, ne répondent pas aux normes académiques et cliniques strictes nécessaires pour former des professionnels de santé compétents. Selon la loi n° 84-009 du 5 décembre 1984, qui encadre l’exercice des professions de santé au Cameroun, les métiers de médecin, infirmier, sage-femme et technicien médico-sanitaire exigent une formation rigoureuse et un diplôme d’État reconnu.

Chers lecteurs et lectrices, vous pouvez désormais rejoindre notre chaîne Wathsapp et ne rien manquer de l’actualité que nous traitons en cliquant ICI.

Les professionnels de santé pensent donc que la courte durée de cette formation dans les établissements privés ne peut garantir la qualité de l’exercice des diplômés. Le président sortant de l’OPMS, le Dr Melkior FOBASSOU DEZUTA, souligne l’urgence d’interrompre ces formations pour éviter des défaillances systémiques dans la qualité des soins de santé.

Un danger pour l’exercice de la profession médicale

L’OPMS fait savoir que ce vœu vise à renforcer la qualité des soins de santé dans le pays en s’assurant que seuls des professionnels de santé correctement formés et certifiés puissent exercer dans des domaines aussi cruciaux que la médecine et les soins infirmiers. Les discussions autour de la formation en santé pourraient se poursuivre, alors que le Cameroun cherche à concilier la demande croissante en soins avec l’exigence de qualité et de sécurité.

Lire aussi: Conformité : Bome François, contraint de suspendre sa production

Parmi les établissements concernés figurent l’Institut Supérieur de Technologies Médicales (ISTM), l’Institut Supérieur de Formation Paramédicale (ISFOP), l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (ISSS), l’Institut Universitaire de la Côte (IUC) et l’Institut Universitaire des Sciences de la Santé (IUSS).

Tags: