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Cybersécurité et carrières : naviguer entre emploi et entrepreneuriat

Liberté entrepreneuriale ou sécurité salariale, le choix reste un dilemme à l’issue du débat animé ce 25 avril 2025 à Douala, dans le cadre du Salon des Métiers et de la Cybersécurité.

À l’occasion du Salon des Métiers et des Innovations Locales de la Cybersécurité (SMI-Cyber), un débat interactif a animé la journée du 25 avril 2025 à Douala autour d’une question stratégique : « Emploi ou entrepreneuriat : quel choix de carrière ? ». Face à une salle attentive, plusieurs experts ont confronté leurs visions sur les opportunités et les défis de chaque trajectoire professionnelle.

Entreprendre, un choix de liberté mais aussi de responsabilités

L’entrepreneuriat commence par une capacité à observer et à agir, a expliqué Dame Sakam qui représentait une entreprise locale « L’entrepreneuriat, c’est identifier un problème et apporter une solution », souligne-t-elle, rappelant que la formation reste le premier levier pour réussir son projet.

Cybersécurité et carrières : naviguer entre emploi et entrepreneuriat

Elle a aussi évoqué les nouvelles voies que représente le freelancing via les plateformes numériques, offrant plus d’autonomie que le salariat classique. « L’un des principaux avantages de l’entrepreneuriat est la liberté de définir son propre champ d’action et la possibilité de générer des revenus exponentiels », a précisé Dame Sakam en avertissant sur les contraintes la charge mentale qui sont énormes, la gestion des imprévus et la formation permanente.

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Dame Sakam a également conseillé aux jeunes de ne pas négliger l’expérience salariale avant de se lancer. « Passer par l’emploi permet d’acquérir des bases solides avant d’entreprendre », a-t-elle confié.

L’échec comme cadre d’apprentissage

Le secteur de la cybersécurité offre aussi des perspectives pour les entrepreneurs, comme l’a expliqué Yann-Richard Essomba, représentant d’une structure Informatique. Il a décrit trois grandes approches dans ce domaine à savoir la stratégique, l’active et l’opérationnelle. « Il faut commencer petit et accepter d’échouer, car c’est dans l’échec que l’on apprend », a insisté Yann-Richard Essomba, encourageant les jeunes à expérimenter et à tirer des enseignements rapides de leurs erreurs pour mieux rebondir dans un environnement en constante mutation.

Au-delà des tendances, l’essentiel est de bien cerner son profil personnel avant de s’engager, a rappelé Jessica Mambo, coordinatrice d’une association d’insertion professionnelle. « Tout le monde n’est pas fait pour l’entrepreneuriat, tout comme tout le monde n’est pas fait pour l’emploi », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’élaborer un projet professionnel solide, adapté à ses compétences et à ses aspirations.

Lire aussi : Cybersécurité : des experts s’accordent sur l’urgence de solutions locales adaptées aux réalités africaines

Elle a aussi mis en garde contre les illusions de liberté totale véhiculées par l’entrepreneuriat. « Le freelancing ou l’auto-entrepreneuriat offre certes la liberté d’adapter ses stratégies, mais il impose aussi une forte pression sociale et financière, surtout dans les premières années », argue cette coordinatrice d’une association d’insertion professionnelle.

Si la voie de l’entrepreneuriat séduit par ses promesses d’autonomie, celle du salariat continue d’offrir des repères structurés, parfois indispensables pour construire son expérience. A chacun de trouver ce qui lui sied le mieux.

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