Discours de haine : le MRC invite les médias à une « police citoyenne et républicaine »

Dans un communiqué publié il y’a quelques jours au tout début de la montée de la division tribale, le parti de Maurice Kamto constatait pour le déplorer la « défaillance organisée des institutions de l’État ».
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a exprimé son inquiétude face à ce qu’il qualifie de « défaillance organisée des institutions de l’État » dans la lutte contre la haine et la division tribale dans les médias. Dans un communiqué fait à Yaoundé le 11 février dernier, le parti politique dénonçait l’incitation à la haine et la stigmatisation de certaines communautés ethniques avant d’annoncer des actions pour contrer cette dérive.
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Le MRC a annoncé la création d’une équipe chargée d’identifier les « panelistes haineux » et autres acteurs des médias responsables de la division. Le parti promettait de prendre des mesures contre ceux qui propagent la haine, la division et la diffamation à l’encontre de Maurice Kamto.
Des sanctions et une nouvelle ligne de conduite
Le MRC d’ajouter que ses représentants se réservent le droit de quitter tout débat où un propos tribaliste serait tenu. « Les représentants du MRC quitteront immédiatement tout débat où un intervenant, représentant du parti au pouvoir (RDPC), un chroniqueur ou un présentateur tiendra ou relayera des messages de nature à diviser les Camerounais », annonce le MRC.
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Le MRC est allé jusqu’à citer le média rwandais « Radio des mille collines », qui avait joué un rôle central dans le génocide dans ce pays en 1994.
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