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50e session du CMAE de l’OCI : le SNJC s’insurge contre les conditions d’accréditation

L’organisation syndicale proteste contre l’exigence de payer 100.000 FCFA pour pouvoir couvrir l’événement.

À l’occasion de la 50e session du Conseil des Ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui se tiendra les 29 et 30 août prochains à Yaoundé, les organisateurs exigent des médias de verser 100.000 FCFA au Trésor public pour obtenir une accréditation. Cette décision est critiquée par le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).

Une atteinte au droit à l’information

Le syndicat considère cette disposition comme une barrière discriminatoire qui entrave l’accès libre à l’événement. « Imposer des frais aussi élevés limite l’accès à l’événement et compromet la diversité et l’équité de la couverture médiatique », écrit le syndicat.

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Dans la note rendue publique, le SNJC considère cette politique de frais d’accréditation comme une « entrave majeure à l’exercice libre et équitable de la profession journalistique ». L’association estime que « l’accès à l’information est un droit non discutable ». Pour elle, cette exigence transforme l’accès à l’information et à la couverture d’événements internationaux en un privilège réservé à ceux qui peuvent se permettre de payer, plutôt qu’un droit fondamental des journalistes.

Appel à la révision de la condition

En conséquence, le SNJC appelle les autorités organisatrices à revoir leur décision et à permettre l’accès à l’événement dans des conditions plus justes et transparentes. Le mouvement syndical exhorte également les organisateurs à faire preuve de compréhension envers les professionnels de l’information, soulignant leur rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance. « La presse n’est pas le problème, elle fait partie de la solution ! » déclare le SNJC.

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Le SNJC invite dans ce sens les patrons de presse à ne pas s’acquitter de cette somme, arguant que ces frais devraient plutôt être investis directement dans les ressources nécessaires pour permettre aux journalistes de réaliser leurs reportages.

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