Violence contre des journalistes : le SNJC dénonce une agression inacceptable

Joseph Abena Abena et Augustin Ndongo, correspondants d’Équinoxe dans la région du Sud ont été agressés dans le cadre de leur travail. Le Syndicat national des journalistes du Cameroun exprime son indignation.
Dans une déclaration qui date du 15 février 2025, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) exprime son indignation après l’agression violente de deux de ses membres, Joseph Abena Abena, journaliste, et Augustin Ndongo, cadreur-O, opérateur de prise de vue, deux correspondants de la chaîne de télévision Équinoxe dans la région du Sud. L’incident s’est produit alors qu’ils étaient en mission d’investigation dans le village de Mbébé, dans le département de l’Océan, le jeudi 13 février 2025.
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Les journalistes étaient chargés de réaliser un reportage sur Tony Obam Bikoue, un jeune entrepreneur agricole récemment salué par le chef de l’État le 10 février 2025 dans son message, comme exemple de jeune à suivre pour avoir créé une industrie agricole. Malheureusement, leur travail a été brutalement interrompu par des violences physiques et leur matériel de travail a été confisqué.
Un acte d’agression choquant
« Les auteurs de cette barbarie d’une époque qu’on croyait révolue ont pris le soin de faire une large diffusion sur les réseaux sociaux à travers des vidéos choquantes et humiliantes », s’indigne le SNJC qui condamne fermement cette violation des droits fondamentaux des journalistes et de la liberté de la presse. Le syndicat rappelle qu’il est inadmissible que des journalistes soient attaqués dans l’exercice de leur profession.
La restitution du matériel confisqué
Dans sa déclaration, le syndicat apporte son soutien aux victimes et exige la restitution immédiate du matériel confisqué. Le SNJC rappelle que toute personne ou institution lésée par un reportage a la possibilité de recourir à la voie légale pour demander un droit de réponse, sans recourir à la violence ou à l’intimidation.
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Le syndicat appelle également à l’identification des auteurs de l’agression et à leur traduction en justice pour qu’ils répondent de leurs actes conformément à la loi. Il invite les employeurs des journalistes à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir leur sécurité et prévenir de tels incidents à l’avenir. « Recommande aux employeurs de nos camarades que les auteurs de cette agression soient identifiés et traduits en justice afin de répondre de leurs actes conformément à la loi », déclare le SNJC.
Engagement envers la liberté de la presse
Dans sa déclaration, le SNJC réitère son engagement à défendre la liberté de la presse et l’indépendance des journalistes, soulignant que la presse ne constitue pas un problème, mais fait partie de la solution. « Invite toutes les parties prenantes à respecter le travail des journalistes et à promouvoir un environnement de presse libre, indépendant et sécurisé », mentionne le syndicat. « Réitère l’engagement de la presse à continuer de faire son travail au service de la population », rajoute le syndicat. Cette agression rappelle la nécessité de garantir des conditions de travail sûres et dignes pour les journalistes, afin qu’ils puissent accomplir leur mission essentielle au service de la société.
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