Techwomen : comment la technologie contribue à l’émancipation de la femme
L’association des anciennes boursières TechWomen a organisé ce jeudi 29 février 2024 dans la ville de Douala un séminaire qui a pour but de montrer les avantages que la technologie apporte aux dames.
Par Carline MELI, stagiaire
“Changer le monde commence par vous“, c’est le thème abordé par le programme High Impact Skills Program ce jeudi 29 février 2024 lors de son passage dans la ville de Douala. Ce programme porté par l’association techwomen qui a vu le jour en 2011 et présent dans plus de 40 pays dans le monde, promeut l’inclusion des femmes dans la technologie. Grace aux innovations dans la technologie et surtout à la règle des trois E : Education, employment and Entrepreneurship, Techwomen veut permettre aux femmes et filles camerounaises de s’auto employer afin de devenir des maillons indispensables et indissociables à la société. « Moi en tant que femme, je viens ici d’abord pour avoir des idées et essayer de collecter aussi les expériences des autres femmes qui sont là. Afin de voir comment elles se sont implémentées dans leur pays et voir dans quel sens je peux les mettre en pratique ici au Cameroun surtout à Douala », affirme NZIE OUSSENA, participante.
Afin de mener à bien ses ambitions, l’Association des anciennes boursières de Techwomen qui rêve d’avoir des femmes émancipées et indépendantes, a mis en place, un plan bien établi qui consiste à se déplacer dans plusieurs villes Camerounaises à l’instar de Yaoundé, Douala et Buea. Cette démarche comprend également un programme de formation dans la ville de Yaoundé qui permettra aux femmes et filles d’être plus autonomes grâce à la technologie. “TechWomen est un programme qui a pour objectif de développer les capacités des femmes dans les domaines des sciences, technologies, Ingénierie, mathématiques (STEM), afin de décupler l’impact qu’elles ont déjà au sein de leurs communautés.», déclare Aurel TAYOU, membre de l’organisation, avant de rajouter : « Chacune de nous mène déjà individuellement des initiatives en faveur des jeunes filles et femmes à l’instar de la sensibilisation et de l’initiation au technologies et aux compétences transversales… ».
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Pour la micro-entrepreneure indienne, Kapilaben VANKA, la connexion est une force pour les femmes. Déconnectées, elles seront toujours à la traîne. Une façon de dire à la femme que la technologie est une arme puissante qu’il faut maintenir et maitriser. L’Association des anciennes boursières l’a bien compris et c’est la raison pour laquelle elle a décidé de permettre aux femmes d’améliorer et d’expandre ses connaissances dans le domaine de la technologie.
Selon Cabrel NANVOU un participant, ce séminaire était une opportunité à ne pas rater. Il fait savoir que l’enseignement reçu lui sera très bénéfique dans sa carrière et dans sa vie. « Il était de bon ton que je participe à ce programme. Cela peut m’aider à promouvoir mon rêve entrepreneurial. Et c’est dans ce sens que les mentors essaient de voir avec nous les grands axes de l’entreprenariat, les défis et les risques. Parce que il faut le dire, l’entreprenariat comporte aussi des risques », va-t-il confier avant de renchérir en ces termes : « Dans un premier temps, il sera question d’assimiler d’abord les différents conseils que nous recevons de nos mentors ensuite, essayer de voir comment s’accommoder avec la situation qu’on vit dans notre pays ».
Pour l’Africa Enterprise Challenge Fund, AECF, la technologie libère la femme. Une expression qui laisse entendre que la totale libération de la femme réside dans l’outil informatique.
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