Réalisations technologiques : l’ambassade de France apprécie les acquis de l’IUT de Douala

La Conseillère de coopération et d’action culturelle de cette mission diplomatique, était en visite au sein de l’établissement ce 3 mai 2025, pour évaluer les projets réalisés dans le cadre de la coopération française.

« Ici, toute la coopération donne sens. Il n’y a pas de raison qu’elle s’arrête. J’ai vu des initiatives que nous-mêmes on peut pousser au niveau des instituts français mais je ne peux pas vous en dire plus tant qu’on n’a pas définit ensemble avec les équipes, là où on pourrait rapidement être efficace », telles sont les confidences de Muriel Piquet-Viaux. La Conseillère de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Cameroun s’exprimait ainsi à la suite de la visite de travail qu’elle a effectué ce 03 mai 2025 au sein du campus de l’Institut universitaire de technologie de Douala.

Accueillie par le directeur de l’établissement, Muriel Piquet-Viaux a visité plusieurs installations de l’IUT. De la zone d’application au département de génie électrique et informatique industrielle en passant par le plateau technique de l’école et les différents laboratoires, elle a vu et touché du doigt des projets réalisés par les étudiants de cet établissement dans divers cadres notamment la mobilité verte avec les voitures et les motos électriques.

Des projets innovants à fort impact social

Elle a également découvert des innovations utiles comme un portail de désinfection, une borne de télémédecine. Le passage au laboratoire d’électronique était également un moment d’exploration pour la Conseillère de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France. Ici, les étudiants s’arriment à l’évolution de la technologie. Ils n’ont pas manqué de présenter des applications basées sur l’intelligence artificielle, telles qu’un chatbot à commande vocale ou un coffre-fort biométrique, témoignant de la capacité des étudiants à intégrer les technologies de pointe à leurs travaux.

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Son parcours s’est également arrêté au FabLab dédié à l’entrepreneuriat et au Centre d’employabilité francophone de l’AUF, installé au sein de l’établissement. À chaque étape, la représentante de l’ambassade a interrogé les concepteurs sur le fonctionnement des dispositifs, les matériaux utilisés, les finalités des projets, les partenariats existants ainsi que les mécanismes de financement. L’école qui renforce son positionnement de formation des étudiants entrepreneurs ne cesse d’imprimer ses marques. Le dynamisme de la recherche appliquée, la dimension pratique de l’enseignement et les débouchés professionnels offerts par l’institut n’ont pas manqué d’impressionner la représentante française, tout comme la propreté exemplaire du cadre de formation.

«La vitalité des jeunes étudiants ici m’a frappé. Aussi, leur créativité dans les différents domaines. Certains plateaux sont très bien aménagés et équipés grâce en effet à des financements de l’Agence française de développement. Ensuite la diversité des champs de recherche d’application et enfin le côté pratique de l’iut qui arrive à faire le lien entre la recherche, les études et aussi les débouchés vers le travail », témoigne la Conseillère de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Cameroun.

Sensible à cette originalité des projets, Muriel Piquet-Viaux a exprimé le souhait de créer des passerelles scientifiques entre certains porteurs de projets de l’IUT et des chercheurs de l’île Maurice, notamment ceux axés sur les matériaux alternatifs fabriqués à base de copeaux de bois, de sable, ou encore de papiers et cartons recyclés combinés à de la chaux hydraulique comme liant, des initiatives nées dans le laboratoire de génie civil.

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Une coopération dynamique

Ladite visite qui visait à évaluer les projets en cours et visiter les start-ups financées par le gouvernement français s’est déroulée en présence des start-upers sélectionnés dans le cadre du projet STARTUP-237, 100 projets made in camer. Jeannette Ngo Matip et son équipe sont présents. L’étudiante en master recherche à l’IUT de Douala expose leur projet de borne de téléconsultation médicale. Un dispositif qui facilite la mise en relation entre les patients qui se trouvent dans les zones rurales et les médecins qui sont ici en ville. Il est équipé d’appareils permettant aux médecins de faire un meilleur diagnostic. À la fin de chaque consultation, le patient reçoit le diagnostic, les examens complémentaires suggérés ainsi que les médicaments prescrits.

« Nous rencontrons des difficultés notamment celle de l’amélioration du projet car nous aimerions amplifier les paramètres de santé pour aider le médecin à faire un meilleur diagnostic et ainsi que celle du financement. Nous espérons qu’avec le passage de la Conseillère de coopération, que notre projet pourra être accompagné pourquoi pas en tant que projet des stars-tup 237 pour l’année 2025. Ainsi, nous pourrions réaliser et aider les populations qui sont oubliés dans les villages », révèle Jeannette Ngo Matip.

Le projet réalisé dans le cadre des soutenances en master de technologie de l’IUT en 2024 et financé sous fond propre des étudiants, a déjà remporté plusieurs prix, notamment, le premier prix la conférence internationale sur le numérique et le prix Mon idée, Mon entreprise organisée par l’Agence universitaire de la francophonie pour le Cameroun. Le projet a également été finaliste Cameroun de la compétition Poesam 2024. Ce projet, comme d’autres, n’attendent plus que des actions concrètes pour résoudre les problématiques et changer le monde autour d’eux.