IA : Orange s’associe à OpenAI et Meta pour préserver les langues africaines

L’objectif de cette initiative, selon l’opérateur, est de rendre les services numériques plus accessibles dans le continent.

Le groupe télécoms français Orange a annoncé, mercredi 27 novembre, la signature d’un partenariat avec OpenAI et Meta. Ce projet dont le lancement est prévu pour le premier semestre 2025, vise à combler les fossés des technologies d’intelligence artificielle actuelles, souvent formées sur des données en anglais. Il exclut en grande partie les langues africaines.

Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP

Dans le cadre de ce projet, Orange a choisi de mettre en avant des langues régionales d’Afrique de l’Ouest, telles que le Wolof et le Pulaar. L’objectif est d’améliorer la reconnaissance vocale et la traduction dans ces langues, rendant ainsi les services numériques plus accessibles et inclusifs pour les utilisateurs africains.

Lire aussi :

Perturbations de réseau : Orange Cameroun explique

Une initiative qui est surtout à l’avantage du service client d’Orange, puisque les utilisateurs pourront interagir dans leur langue maternelle, créant ainsi une expérience client plus fluide et personnalisée. De plus, les modèles développés dans ce projet vont être partagés en open source pour des applications non commerciales, telles que celles dans les secteurs de l’éducation et de la Santé publique. Cette ouverture va permettre de soutenir les start-ups et les entreprises africaines dans l’utilisation de l’IA pour répondre aux besoins spécifiques des marchés locaux.

Un tournant pour l’accessibilité numérique en Afrique

Cette collaboration marque un tournant pour l’accessibilité numérique sur le continent africain. Grâce à la mise à disposition de ses données locales, Orange va contribuer à nourrir les modèles d’IA pour s’assurer que ces systèmes prennent en compte les langues et réalités africaines. L’ambition d’Orange est également de développer à long terme des modèles d’IA capables de traiter toutes les langues africaines dans les 18 pays où l’opérateur est présent.