Année scolaire 2024/2025 : les préparatifs dans les ménages

À quelques jours de la rentrée, les parents d’élèves se battent pour que leurs progénitures débutent les cours avec le nécessaire.

Cette période, traditionnellement synonyme d’excitation et de renouveau, est cette année marquée par des défis économiques qui mettent les familles à rude épreuve. Entre inflation galopante et augmentation des frais de scolarité, parents et tuteurs cherchent tant bien que mal à offrir à leurs enfants une rentrée sans encombre.

Anticiper pour éviter le trop plein de stress

Pour certains parents, la clé du succès réside dans l’anticipation. C’est le cas d’Angel NGASSAM, mère de trois enfants, qui s’est efforcée de tout prévoir bien à l’avance. « J’ai pris soin d’acheter les sacs, les tenues et même de finaliser les inscriptions dans leurs établissements respectifs dès le mois de juillet. Ce qui leur manque encore, ce sont les fournitures scolaires, mais je suis sereine, car l’essentiel est prêt », confie-t-elle. Une approche partagée par d’autres parents qui cherchent à éviter la panique de dernière minute, bien que cela demande une gestion rigoureuse des finances.

Un marché animé aux couleurs de la rentrée scolaire.

Assan DIA, père de famille de six enfants, a également misé sur une organisation anticipée pour alléger la pression financière de la rentrée. « Je m’assure d’acheter les chaussures et autres articles indispensables bien avant la rentrée pour éviter les hausses de prix », confie-t-il avant de rajouter : « Concernant les frais de scolarité, j’ai déjà payé la première tranche, malgré l’augmentation des frais dans le collège de mes enfants. C’est frustrant, mais on doit faire avec ». Le père de famille précise que pour les fournitures, il a préféré acheter des cartons entiers de cahiers. Ainsi, il peut gérer plus facilement la distribution aux enfants au fil de l’année. « Cela me permet d’être prêt pour toute l’année scolaire et de ne pas courir de gauche à droite au dernier moment », explique-t-il.

L’incertitude pour les plus vulnérables.

Tous les parents n’ont pas la même manœuvre. Pour des familles comme celle de Victorine, mère célibataire qui élève seule ses deux enfants, la rentrée scolaire est source d’angoisse. «Franchement, je ne sais pas comment ça va se passer cette année ; les prix des fournitures sont exorbitants sur le marché et je n’ai encore rien acheté ; J’ai peur que mes enfants ne puissent même pas commencer l’école la première semaine » ; confie la jeune femme d’un air inquiétant. Comme elle, de nombreuses familles vivent dans l’incertitude, coincées entre les prix qui ne cessent de grimper et des revenus qui stagnent, voire diminuent.

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Face à cette situation, certaines communautés locales tentent d’apporter des solutions solidaires. Dans plusieurs quartiers, des initiatives de collecte de fournitures scolaires sont organisées pour venir en aide aux familles les plus démunies. « Nous essayons de faire de notre mieux pour que tous les enfants puissent reprendre le chemin de l’école avec dignité », explique un membre d’une association de New Bell. Ces actions, bien que ponctuelles, apportent un soulagement à ceux qui peinent à joindre les deux bouts.