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Recrutement dans l’armée : ce qu’encourent les titulaires de faux diplômes

Les détenteurs des 1312 faux diplômes répertoriés par le ministère de la défense sont passibles des peines privatives de liberté, conformément aux dispositions du Code pénal camerounais.

Par Armel MOUANJO

Les titulaires de faux diplômes répertoriés par le ministère de la Défense et candidats au recrutement des gendarmes et soldats sont passibles des peines d’emprisonnement ferme. L’article 163 du Code pénal sur la Fraude aux examens stipule à cet effet que « est punit d’un emprisonnement de 1 mois à trois ans et d’une amande de 25 000 Fcfa à 2 millions Fcfa, ou l’une des deux peines seulement, celui qui commet une fraude dans les examens ou concours dans le but d’obtenir, soit l’entrée dans un service public, soit un diplôme, certificat, ou titre délivré par l’Etat, ou un service public national ou étranger ».

Communiqué du le ministre délégué à la présidence chargé de la défense

 

A en croire Me Fabien Kengne, « les actes posés par ces candidats sont constitutifs des infractions pouvant être qualifiées de faux et usage de faux en écriture publique et authentique, de fraude à l’examen et au concours », renseigne l’avocat au barreau du Cameroun. Selon un communiqué rendu public par le ministre délégué à la présidence chargé de la défense, Joseph Béti Assomo, ce sont au total 1312 faux diplômes répertoriés dans le cadre du processus de recrutement des jeunes gendarmes et soldats en cours dans l’exercice budgétaire 2024. Les contrôles appropriés d’authentification des diplômes des candidats retenus pour la publication des résultats finaux d’admission, ont permis de détecter de nombreux faux-titres dont un faux Gce Advance Levels ; douze faux probatoires ; soixante-quatre faux Gce Ordinary Level ; quatre cent quatre-vingt-onze faux Bepc camerounais ; six cent soixante un faux Bepc d’un pays voisin ; quatre-vingt-trois faux Cap.

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A en croire le Mindef, ces chiffres sont en légère hausse par rapport aux résultats d’une opération similaire qui avait permis en 2022 d’écarter 929 individus des rangs à l’entrée définitive des Forces de défense camerounaises.

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