Election à la Fécafoot : Les cinq chantiers de Samuel Eto’o

L’ancien capitaine des Lions indomptables, entend principalement, s’il est élu, améliorer la gouvernance du football, le développer, mobiliser ses acteurs, améliorer l’attractivité des compétitions et en restaurer l’esprit.

Par Blaise Djouokep

C’est donc une sorte de profession de foi de 18 pages à travers lequel, Samuel Eto’o Fils, candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), entend faire « Retrouver notre esprit de conquête, pour un Cameroun qui gagne ». C’est le leitmotiv qui l’anime au moment où il aspire à diriger le football camerounais, au regard de la glorieuse épopée de l’équipe nationale de football du Cameroun.

« Nous sommes (…) un pays, dont les valeureux compétiteurs ont porté haut les couleurs au plus haut niveau mondial. Dans un esprit pionnier, le football camerounais a défriché le chemin que d’autres pays africains ont pu emprunter sans complexe. Placer si haut la barre, a fait naître dans mon esprit le devoir moral de préserver le lustre donné à notre étendard ; car notre vocation est de demeurer parmi les meilleurs », écrit-il à l’entame de son programme de campagne.

A en croire Samuel Eto’o, tout commence par l’amélioration de la gouvernance du football. Et pour se faire, il promet de restructurer l’administration fédérale ; rétablir les équilibres financiers ; et trouver de nouvelles ressources financières. Pour développer le football, le candidat entend mettre l’accent sur le football jeune, reformer le football professionnel ; valoriser le potentiel du football féminin et relancer le football amateur et restructurer les ligues spécialisées.

Conscient de ce que mobiliser les acteurs du football passe par la valorisation des compétences, et par la construction d’une relation saine et apaisée avec la tutelle, Samuel Eto’o entend également mieux saisir les enjeux de communication, indispensables pour améliorer l’attractivité de nos compétitions. Une compétition dont il entend en restaurer l’esprit, notamment avec les équipes nationales.

Pour s’y faire, Eto’o entend mettre l’accent sur le management efficient des équipes nationales « afin que nos meilleurs ambassadeurs bénéficient d’une image irréprochable », et améliorer la compétitivité sportive des clubs camerounais et des compétitions locales. Bien que n’ayant pas encore occupé une fonction similaire, le candidat à la Fecafoot entend tout faire « pour la relance de notre sport roi. Force nourrie par mon expérience de joueur de haut niveau, ma connaissance des arcanes du football mondial, mon carnet d’adresses, une solide formation dans le management des organisations sportives ; et une vision globale, innovante, du monde de demain au service de la gouvernance de nos instances », écrit-il, avant de s’adresser assurément aux électeurs.

« Notre projet pour la Fecafoot mon équipe et moi, est un ensemble de chantiers qui se feront avec vous. Il est un plan de reconstruction et de réarmement moral dont la réalisation nécessite les compétences de tous et l’engagement de chacun. Sa finalité vise un objectif commun : redonner à notre pays le goût de la victoire et la fierté d’être Camerounais », espère t-il.

L’élection à la présidence de la Fecafoot est prévue le 11 décembre 2021.